Aller au contenu principal

Une belle fête pour l'aubrac

Le 70e anniversaire du Syndicat aubrac cantalien a été une belle réussite avec, durant deux jours à Saint-Flour, un concours jugé de haute qualité.

Les personnalités réunies pour ce Départemental avec au premier plan le Gaec Vidalenc, vainqueur du challenge du 70e anniversaire.
Les personnalités réunies pour ce Départemental avec au premier plan le Gaec Vidalenc, vainqueur du challenge du 70e anniversaire.
© B. P.

À en croire nombre d'habitués, ce millésime restera dans les mémoires ! Il y a eu un très beau concours, de bon augure pour les Cantaliens à dix jours du National, au Sommet de l'élevage. Il y a eu, aussi, un bel anniversaire du Syndicat des éleveurs cantaliens avec des animations et, parfois, un peu d'émotion.
Durant deux jours, Saint-Flour a vécu au rythme de l'aubrac. Le temps était même de la partie épargnant l'événement d'une pluie qui s'est contentée de la nuit. Samedi, sous un soleil d'automne, les allées Georges-Pompidou se sont parées d'une belle couleur beige froment et paille avec l'installation de près de 500 animaux venus d'une soixantaine d'élevages.  Le foirail avait été installé au cours de la semaine par les membres du syndicat et les agents techniques de la Ville de Saint-Flour. Le ring, très soigné, était l'oeuvre des élèves du lycée agricole Louis-Mallet, également présents tout le week-end pour le nettoyage du site.

Plus de 2 000 personnes samedi
Comme en témoignait l'un des anciens animateurs emblématiques des concours, Robert  Berthuit : "Je suis toujours étonné du monde dans le Cantal." Cela s'est encore avéré vrai cette année. Samedi, au point de contrôle pour le pass sanitaire, il était comptabilisé plus de 2 000 personnes. Il y a eu certainement autant d'affluence le dimanche. "Sans concours, l'an passé, le 70e anniversaire a vraiment mobilisé les éleveurs qui ont déplacé beaucoup d'animaux, ce qui fait une belle manifestation", constatait Jean-Marie Vidalenc, président du  syndicat. "Et puis les gens ont envie de se retrouver."
Effectivement, il y  avait une belle ambiance. Et beaucoup de motivation de la part des concurrents pour la préparation des champions et championnes. Jeunes et moins jeunes, au moins trois générations à l'oeuvre ne ménageaient pas leur peine. On pouvait même ressentir un peu de stress au passage du jury et jusqu'au moment  du résultat. Tout cela avant de repartir  soigner un autre animal et d'enchaîner dans une nouvelle catégorie.

Du très haut niveau
Le plus impressionnant était le déplacement des animaux pour la composition des lots, six ou dix vaches et taureaux, pour les quatre prix d'ensemble. "Nous sommes sur du niveau  national avec beaucoup de bêtes qui seront en concours au Sommet de l'élevage, partageait un des juges. Les choix sont compliqués avec des vaches qui vieillissent bien, des taureaux avec de bonnes reproductions, du poids et de la puissance."
Une belle évolution en héritage
"Même si l'on ne gagne pas à chaque fois, plusieurs places sur les podiums prouvent la qualité du cheptel dans son ensemble, faisait part Yves Chassany, président de l'OS Aubrac(1). Il y a un progrès énorme, héritage d'un patrimoine génétique." Oui, comme le faisait remarquer Philippe Delort : "L'aubrac a bien évolué depuis 70 ans, fruit du travail des éleveurs."
Pour le maire de Saint-Flour, "ce concours est une belle rencontre entre la race emblématique de notre territoire et cette place tout aussi emblématique de la ville". De nombreux élus et responsables du monde agricole étaient présents dimanche à Saint-Flour, pour s'associer à cet anniversaire et témoigner de leur attachement à la vache aubrac "qui participe à la richesse de  l'élevage cantalien et à l'ensemble du Cantal", soulignait Bruno Faure, président du Conseil départemental.
"Nos  anciens seraient fiers de voir l'expansion de la race aubrac", exprimait, non sans émotion, Michel Bos, président d'honneur du syndicat.    

(1) Organisme de sélection, ex Upra.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière