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Une année de satisfaction pour la jeune filière AVP

En 2006, la filière AVP (Association La viande au pays) a commercialisé 117 génisses auprès d’une GMS locale.

L’association AVP en assemblée générale à Mauriac : elle regroupe 11 éleveurs pour 117 génisses salers/charolais produites en 2006.
L’association AVP en assemblée générale à Mauriac : elle regroupe 11 éleveurs pour 117 génisses salers/charolais produites en 2006.
© L'Union du Cantal
“L’année 2006 s’est déroulée dans de bonnes conditions. La satisfaction que l’on peut en retirer me semble partagée par l’ensemble de notre filière“, a déclaré André Veyssière, président de l’AVP  devant l’assemblée générale de l’association, réunie le 30 janvier à la Chambre d’agriculture de Mauriac. Au total, 117 génisses ont été commercialisées à la boucherie traditionnelle du magasin Champion de Mauriac, ce qui représente 47 193 kg de poids de carcasse. En 2005, la quantité vendue était identique, avec un poids de carcasse légèrement moins élevé (47 025 kg).
Le niveau de conformation progresse
L’âge moyen d’abattage des animaux ressort à 30 mois et demi. Leur niveau de conformation est supérieur à l’année passée. Mais 16 génisses ont été exclues du fait d’un poids de carcasse trop élevé. De ce fait, elles n’ont pas eu le complément de prix, ce qui pénalise les agriculteurs. “Les animaux trop lourds posent des problèmes au niveau de la vente”, a expliqué René Champagnac, directeur du magasin Champion. “Quand la génisse est trop lourde, l’entrecôte est plus grosse, donc trop chère pour le client, poursuit-il. De ce fait, la question s’est posée de les abattre plus jeunes, afin qu’elles soient plus légères. L’idéal est que le poids de carcasse n’excède pas les 420 kg. C’est pour éviter ce genre de déconvenue que deux journées de formation ont été organisées en 2006. Une dizaine d’éleveurs de l’association ont participé à ces journées animées par Didier Nureau, conseiller agricole de secteur et Didier Nicol, chercheur à l’Inra, et Maurice Delbos, responsable de la boucherie du magasin Champion (et vice-président de l’association). Il en est ressorti que les éleveurs étaient trop focalisés sur la finition de l’animal. Des objectifs de croissance à des âges déterminés ont été fixés pour chaque élevage. Les résultats ont été présentés devant l’assemblée générale par Didier Nureau.
64 euros de plus par génisse
Comme chaque année, le groupe Covial verse aux agriculteurs 6 centimes d’euro par kilo, soit environ 24 euros par animal. La grande surface verse 40 euros par bête. Cette somme qui variait en fonction du poids de la génisse est désormais fixe car l’objectif n’est pas de donner des bêtes trop lourdes, mais dont le poids de carcasse est inférieur à 420 kg. D’après André Veyssière, un agriculteur de l’association perçoit pour chaque animal, une moyenne de 64 euros de plus que s’il passait par une filière classique.

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