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Une 38e édition pluvieuse et réussie

Pluie et boue étaient au rendez-vous de cette nouvelle édition du Trèfle lozérien, qui s’est déroulé du 17 au 19 mai en Lozère, pour le plus grand plaisir des pilotes et du public. C’est Josep Garcia, pilote espagnol, qui remporte le Trèfle pour la troisième fois.

Un compétiteur sur les pistes lozériennes lors du Trèfle
Un compétiteur sur les pistes lozériennes lors du Trèfle
© Julian Gaillard

C’était le week-end de Josep Garcia. Bien décidé à ne rien laisser au hasard, il a même remporté le trophée Thierry Castan, qui se déroule traditionnellement en clôture de l’événement, le dimanche. Il a donc terminé premier devant Andrea Verona et le lozérien Luc Maliges. 
L’espagnol Josep Garcia est champion du monde en titre d’Enduro 1 et en tête du prestigieux classement enduro GP cette saison, et l’italien Andrea Verona est champion du monde en titre d’enduro 2 et dauphin de l’espagnol en enduro GP. Le bras de fer des deux hommes, stars de l’enduro mondial, s’est donc poursuivi tout le week-end sur les pistes lozériennes, dans des paysages somptueux.
Au classement général, Andrea Verona termine second, devant Jérémy Tarroux. Verona l’a promis, il reviendra parce qu’il veut gagner cette course. Garcia, lui, savoure ce troisième succès en Lozère (première victoire en 2019 et seconde en 2022). Chez les féminines, c’est Lorna Lafont qui l’emporte, une jeune gardoise qui n’a pas froid aux yeux et n’en est pas à son coup d’essai sur le circuit lozérien.
Le vainqueur de l’an dernier, Till de Clerq, a lui chuté au-delà de la 10e place. La faute à trop de pression ?
Une édition de plus au cœur de la Lozère, qui une nouvelle fois fait le plein avec 576 pilotes au départ. Des amateurs aux tops pilotes, tous viennent ici pour savourer l’ambiance unique de cette course de référence dans le monde de l’enduro et qui les a fait voyager des causses à la Margeride en passant par l’Aubrac. La première journée comprenait un parcours de 209 kilomètres, traversant grands causses et gorges vertigineuses. Le tout emballé dans des paysages féeriques et un patrimoine classé à l’Unesco, rien de moins. La deuxième journée a eu lieu sur l’Aubrac : les concurrents ont parcouru 205 kilomètres sur les hauts plateaux lozériens. Enfin, le dénouement a eu lieu en Margeride, sur un parcours de 182 kilomètres à travers les boules de granites et les genêts en fleur. Avec en point d’orgue, le trophée Thierry Castan, se déroulant sur un circuit dominant Mende.

Un événement et des agriculteurs liés par une même passion
Comme chaque année, et comme le soulignent avec plaisir les organisateurs, « tout ceci n’est pas possible sans le prêt des terrains par les agriculteurs et nous les remercions donc vivement pour leur participation ».
À l’instar de celle de cet agriculteur installé sur le causse de Sauveterre, qui a généreusement prêté un terrain pour la première fois. « Je viens de devenir propriétaire et quand on m’a sollicité, je n’ai pas hésité à dire oui ». 
Pour cet agriculteur, le Trèfle lozérien est une très belle compétition. « Elle a besoin d’être soutenue, alors on donne les coups de main qu’on peut », abonde Patrick Favier, installé à Barjac depuis 1991. « C’est la première fois qu’ils passent chez moi », explique ce dernier. Les deux agriculteurs avouent être passionnés de moto. Ils avaient même prévu de commencer plus tôt le travail pour pouvoir admirer et applaudir le passage des pilotes, le jour J.
Patrick Favier a accueilli le passage d’une spéciale sur ses terres, le vendredi, puis le dimanche : « ils ont utilisé une simple bande de terrain pour faire le relais sur le circuit, donc ce n’est vraiment pas un gros travail pour moi ». Ce dernier, qui a trait des brunes jusqu’en 2023, a depuis changé de filière pour se diriger vers de l’engraissement. Un moyen pour lui de « lever le pied », et donner du temps à des hobbys qui le passionnent. Ainsi en est-il de la moto. « Je connais bien cet univers, j’ai moi-même pratiqué la moto, plutôt sur route. L’enduro, un peu moins, par prudence. Je travaille seul sur ma ferme donc il vaut mieux éviter les accidents ».
Pour l’agriculteur du causse de Sauveterre, cette compétition qui passe chez lui a aussi pris une coloration plus personnelle : « pouvoir ouvrir ma parcelle, c’est aussi un hommage à mon cousin qui est mort à moto ».

 

Un nouveau partenariat pour le Trèfle
En 2024, le Trèfle a signé un partenariat avec le très réputé pneumaticien Dunlop. Fortement investie en compétition, la marque historique avec plus d’un siècle de passion et d’innovation en matière de pneus, a toujours été à la pointe de la performance sur les pistes les plus exigeantes. Avec un héritage jalonné de victoires emblématiques dans les courses les plus prestigieuses, Dunlop incarne la passion du dépassement de soi et de la recherche incessante de la perfection. Ce partenariat a aussi donné naissance au Dunlop Geomax Challenge. Ce défi épique est ouvert à tous les participants du Trèfle Lozérien AMV, avec une seule règle d’or : rouler avec les pneumatiques Dunlop Geomax EN91.

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