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Une 121e édition dans un espace revisité

Le 121e concours général agricole se déroule jeudi 1er et vendredi 2 décembre prochains à Moulins. La Société d’agriculture de l’Allier (SAA) a annoncé une réorganisation du site lors de son assemblée générale.

© AA

En 2015, le concours général agricole de Moulins avait eu chaud puisque la manifestation avait pu se tenir in extremis en pleine crise de la FCO. « Heureusement que l’extension de la zone réglementée nous a permis d’organiser le concours, mais en nous privant des éleveurs de Vendée, de Bretagne, des Ardennes, de Lorraine et des Pyrénées », rappelle Guillaume Blandin, administrateur de la Société d’agriculture de l’Allier (SAA). Cette situation tout à fait exceptionnelle avait impacté les inscriptions puisque 557 bovins étaient inscrits, soit 47 de moins que l’année précédente. Cependant « nous avions eu la satisfaction de constater, pour cette 120e édition, la participation de six nouveaux élevages exposants et la présence de six élevages qui n’étaient pas venus au concours depuis 2009 ».

Des gradins pour une meilleure visibilité
Pour cette nouvelle édition, la 121e du nom, la SAA a annoncé lors de son assemblée générale, mardi 18 octobre dernier au lycée de Neuvy, des nouveautés qui ne passeront pas inaperçues. En effet, le concours profitera de gradins achetés par Moulins-Communauté pour rendre sa grande finale encore plus visible. Pour ne pas avoir à supporter les surcoûts engendrés le déplacement de ces gradins vers le chapiteau, c’est dans le hall 2 que se déroulera cette année, le jugement des grands prix. Un bon compromis pour Maurice Moulin, président de la SAA qui voit dans cette nouvelle organisation une opportunité de dynamiser la compétition jugeant que « la présentation n’en sera que meilleure pour tout le monde ». Les veaux restent, eux, dans le hall 1 qui accueillera aussi la mini-ferme. Le restaurant se situera, quant à lui, dans le hall d’accueil.

Pas de prise de sang IBR obligatoire
Lors de l’assemblée générale, Maurice Moulin s’est demandé : « À quoi cela sert d’être indemne s’il faut faire des prises de sang ? » Une question volontairement piquante pour justifier la décision du conseil d’administration de ne pas exiger de prise de sang IBR et BVD pour cette édition espérant motiver ainsi les éleveurs financièrement contraints. Présent lors de l’assemblée générale, Christophe Lamarque, en charge de la gestion de l’IBR et du varron, prend acte de cette décision prévenant simplement « qu’il n’y a pas d’obligation mais qu’il existe indéniablement des risques ».

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