Un moment déterminant pour dresser un bilan des efforts accomplis et établir les priorités nécessaires au renforcement de l’agriculture corrézienne et française.
Une coordination essentielle pour l’avenir
Les échanges ont permis d’examiner les avancées obtenues tout en identifiant les difficultés persistantes dans l’application de la loi EGAlim. Les élus locaux, Antoine Brousse et Pierre Cazes pour les Jeunes Agriculteurs, ainsi qu’Emmanuel Lissajoux et Daniel Couderc pour la FDSEA, ont exposé les points de blocage encore rencontrés sur le terrain. Ces discussions, menées en concertation avec les services de l’État sous l’égide du préfet, visent à formuler des réponses adaptées aux problématiques locales mais également aux problématiques nationales et à améliorer la viabilité des exploitations agricoles.
D’autres rencontres de travail au niveau national sont d’ores et déjà prévues afin de poursuivre les avancées sur le dossier de la rémunération et de faire bouger les lignes, avec pour objectif de parvenir à des solutions concrètes et adaptées aux réalités du terrain.
Une rémunération juste : Une exigence incontournable
Garantir une rémunération juste et stable aux agriculteurs demeure une priorité absolue pour les élus corréziens. Cette volonté s’inscrit dans le cadre de la loi EGAlim, adoptée en 2018, dont l’objectif est de rééquilibrer les relations commerciales dans le secteur agroalimentaire tout en encourageant une agriculture durable et accessible. Cependant, les élus corréziens soulignent que l’application de cette loi reste incomplète. Ils s’emploient à recenser les entraves identifiées sur le terrain pour proposer des améliorations concrètes, suivant la prise de fonction du prochain gouvernement.
La valorisation des productions agricoles à hauteur des coûts de production interprofessionnels reste une condition indispensable pour sécuriser les revenus des exploitants et encourager le renouvellement générationnel.
Une ambition partagée pour une agriculture d’avenir
Cette soirée a mis en évidence la détermination des Jeunes Agriculteurs de Corrèze et de la FDSEA 19 à défendre les intérêts des exploitants agricoles. Ainsi, il semblerait que le lancement de cette campagne électorale marque une étape dans la construction d’une agriculture locale résiliente et tournée vers l’avenir.
Face aux défis à venir, cet engagement apparaît comme une réponse indispensable pour garantir un secteur agricole dynamique, pérenne et accessible à toutes les générations.
