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Un Stade aurillacois conquérant, pourvu que ça dure !

Les Aurillacois se sont imposés vendredi face à Grenoble, leader de Pro D2. Une victoire 30 à 14 qui ne souffre d’aucune discussion et qui laisse même rêveur.

Autour de son capitaine Paul Boisset, c’est un vrai bloc solidaire qui a battu Grenoble.
Autour de son capitaine Paul Boisset, c’est un vrai bloc solidaire qui a battu Grenoble.
© J.-M. A

Oui bien sûr, il ne faut pas s’enflammer. Le Stade aurillacois n’est que huitième au classement alors, une victoire de plus à la maison, rien de plus normal. Et bien non ! Ce qu’ont réalisé les coéquipiers de Paul Boisset vendredi soir est tout simplement remarquable. Tomber le leader est une chose, avec la manière en est une autre. Ce 30 à 14 peut s’avérer déterminant pour la suite des opérations. Le Stade aurillacois évolue avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête depuis le début de saison, depuis cette défaite à Jean-Alric lors de la première journée face à Colomiers. Encore plus depuis que les Basques de Bayonne sont venus planter une deuxième banderille en octobre. Dès lors, plus de droit à l’erreur.

De l’engagement, mais ce n’est pas suffisant

Mais ne boudons pas notre plaisir. La prestation face aux Grenoblois est certainement l’une des plus accomplies depuis le début de saison. Une maîtrise de bout en bout face à un cador de la poule qui n’était pas venu dans le Cantal pour faire du tourisme. Un Stade aurillacois solidaire, généreux, appliqué, maître de son rugby. Nous n’avions pas eu l’occasion de voir cela depuis un bon moment. Même la démonstration face à Perpignan (victoire 38-18 le 15 octobre), n’a pas atteint le même degré de performance. Cependant, on ne pourra pas nous empêcher de s’interroger sur la suite à donner à cette victoire. Certes, le Stade aurillacois sait tomber les “gros” à Jean-Alric, la plupart du temps en proposant un bon rugby, voire un engagement supérieur (comme face à Biarritz et une victoire sur la sirène 25-23). Mais hors de ses bases, c’est un zéro pointé, en termes de victoires, qui pose problème. À ce jour, la seule certitude, c’est que le Stade 2017-2018 n’a pas grand-chose à voir avec celui de l’an dernier côté déplacements. Cette fois, les regrets sont quasiment systématiques à chaque fin de match avec le sentiment que l’on aurait pu, voire dû, faire mieux. C’était le cas à Montauban (nul), à Béziers et à Mont-de-Marsan (point de bonus défensif). Dans un autre registre, ce fut également le cas à Dax ou à Massy où le Stade n’a pas su porter l’estocade lorsqu’il le fallait. Et même si Aurillac est dans un jour sans, comme à Angoulême, les Cantaliens ne prennent plus de “déculottée” à l’extérieur. Alors, que faut-il espérer de la suite des événements ? Il faut juste se dire qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, il serait de bon ton de ramener au moins un petit quelque chose de Vannes (ce vendredi) et/ou de Narbonne (le 15 décembre). Gagner un match à l’extérieur, c’est permettre d’avoir moins de pression. Et avant de recevoir Montauban (le 22 décembre), le leader actuel, ce serait un joli cadeau.

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