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Un savoir-faire traditionel pour une qualité assurée

Dans le cadre de la démarche «Porc de Haute-Loire», un groupe d’élèves de l’ISVT (Institut des Sciences de la Vie et de la Terre) du Puy, s’est rendu sur l’exploitation de Jean-Louis Agrain, éleveur de porcs au Bouchet Saint Nicolas. L'éleveur a présenté son travail pour élever, nourrir, commercialiser et promouvoir ses porcs.

Lundi 2 février après-midi, la Chambre d’agriculture et l’association « Porc de Haute-Loire » ont invité des élèves de l’ISVT sur l’exploitation porcine de Jean-Louis Agrain au Bouchet Saint Nicolas. L’objectif de cette visite pédagogique était double. Il s’agissait de présenter aux élèves la démarche «Porc de Haute-Loire» et d’expliquer le travail de l’éleveur pour élever, nourrir, commercialiser et promouvoir ses porcs.
Une trentaine d’élèves des  filières BEPA CPA (Conduite d’une Production Animale), BTS ACSE (Analyse et conduite des systèmes d’exploitation), BTS Anabiotec et de la licence Professionnelle d’Aurillac*, a visité le bâtiment de 370 places d’engraissement.

Un mode d’élevage traditionnel

Jean-Louis Agrain a choisi la conduite d’exploitation la plus traditionnelle possible afin d’atteindre un double objectif : avoir une viande de qualité et répondre aux attentes des consommateurs. Pour parvenir à ce résultat, Jean-Louis Agrain ne laisse rien au hasard. Avec sa double «casquette» d’éleveur engraisseur et de vendeur via la SARL Agrain, il maitrise la production et la commercialisation de ses animaux.
Les porcelets nés au Gaec de Berthouzis de MM. Brusc à Lapte, arrivent sur l’exploitation à l’âge de 2 mois avec un poids d’environ 25 kg. Les porcs sont élevés par lot de 15 animaux maximum dans des cases propres et confortables. Ils disposent de plus d’1 m2 chacun et sont nourris deux fois par jour. «Toutes les conditions permettant le bien-être animal sont réunies» a précisé Mickaël Agrain, fils de l’éleveur qui conduisait la visite.
Autre point important, l’éleveur apporte un soin particulier à l’alimentation qui est un gage de qualité et de saveur de la viande. Ses porcs sont nourris aux céréales. Une partie est produite sur l’exploitation et le reste provient du magasin Eurea Coop de Landos qui fournit des céréales de montagne certifiées. L’alimentation est composée de blé, orge, tournesol, colza, soja, et de graine de lin enrichie en oméga 3 garantie sans OGM.
À l’âge de 6 mois, lorsque les porcs ont atteint le poids de 130 kg vif, ils sont abattus à Langogne sont commercialisés dans des boucheries et salaisons  de la Haute-Loire et de l’Ardèche. Jean-Louis Agrain compte une vingtaine de clients auxquels s’ajoutent des particuliers.

Adhésion à la démarche «Porc de Haute-Loire»

L’éleveur a adhéré à la marque «porc de Haute-Loire» qui un signe de reconnaissance d’un savoir-faire traditionnel et du respect du bien-être animal dans le but de fournir de la viande de haute qualité aux consommateurs.En misant sur la qualité, Jean-Louis Agrain est «victime» de son succès. Sa production ne suffit plus à répondre à la demande des clients. Pour y répondre, son fils Mickaël qui vient d’achever son BTS ACSE à Bonnefont va prochainement le rejoindre comme associé sur l’exploitation. Il envisage également d’agrandir les bâtiments pour passer de 370 à 600 places d’engraissement.
En fin de visite, la dégustation de saucissons et terrines préparés à partir de porc de l’élevage Agrain, proposés par Mme et M. Peronny bouchers à Bains, a été très appréciée des élèves.
* Les étudiants d’Aurillac de la Licence professionnelle « Expertise agroenvironnementale et conduite de projet » font actuellement une étude sur la démarche « porc de Haute-Loire ».

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