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Un projet d’étude au service du Secours Populaire

Quatre étudiants en master communication et solidarité mènent un projet de financement participatif auprès du Secours Populaire 63 pour la construction d’une serre.

Les quatre étudiants en master Communication et Solidarité à l’Université Blaise Pascal ont réussi à conjuguer enseignement et solidarité.
Les quatre étudiants en master Communication et Solidarité à l’Université Blaise Pascal ont réussi à conjuguer enseignement et solidarité.
© A.Fillat

Ce ne sont pas moins de 16 246 personnes qui ont été aidées par le Secours Populaire du Puy-de-Dôme en 2014. Un chiffre qui ne cesse malheureusement de progresser. Entre soutien médical, alimentaire ou professionnel, les cordes de l’association sont nombreuses. En 2013, elle créait un atelier d’insertion autour du maraîchage : «le Jardin Pop’». Fort de son succès (plus de 10 tonnes de légumes produits/an), la structure du Secours Populaire souhaite désormais se développer avec la construction d’une troisième serre. Quatre étudiants en master Communication et Solidarité à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand se sont saisis du projet afin d’assurer le lancement et la promotion d’un financement participatif.

 

Une démarche peu commune

Ils sont quatre jeunes à donner de leur temps et de leur expérience, dans le domaine de la communication pour aider le Secours Populaire. Depuis le mois de février, ils travaillent avec l’association à la mise en place d’un financement participatif pour récolter les fonds nécessaires à la construction d’une troisième serre. Un partenariat construit sur le hasard d’une rencontre comme l’explique Alexis Fillat, l’un des étudiants. «Nous devions trouver une idée pour notre projet d’étude. L’un des étudiants de notre groupe était déjà bénévole au Secours Populaire. Nous nous sommes alors dit “autant faire quelque chose d’utile“. C’est à partir de cette réflexion que nous avons rencontré les responsables de l’association. Ils avaient dans l’idée d’appeler aux dons pour financer la serre mais ils ne savaient trop comment s’y prendre pour cibler non seulement les donateurs habituels mais aussi les nouveaux.»

Une expérience enrichissante

Les quatre jeunes ont alors carte blanche pour créer l’image de la collecte de don et communiquer auprès des différents publics. «La mise en place de la communication a demandé beaucoup de travail. Nous avons commencé en février pour ouvrir la collecte de don à la mi-avril. C’est une expérience très enrichissante à la fois pour l’expérience technique (infographie, communication, conception de site internet…) mais aussi humainement. Nous avons rencontré des gens qui n’hésitent pas à donner de leur temps pour les autres. Nous avons pu voir de l’intérieur comment fonctionne une association comme le Secours Populaire. Et puis chaque fois que nous voyons le montant total des dons augmenter, nous avons le sourire.»

A ce jour, le Secours Populaire a collecté près de 15% de la somme nécessaire à la construction de la serre (6 200 €). Le financement est ouvert jusqu’au 31 mai.

La production issue de cette activité de maraîchage sert à alimenter les libres-services de la solidarité du département.

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