Un Patura 8 000 gagné par un Lozérien lors du jeu-concours Réussir Massif central
Lors de l’édition 2024 du jeu concours Réussir Massif central se déroulant durant le Sommet de l’élevage, un Lozérien a remporté le second lot. Son prix, un Patura 8 000, lui a été remis ce lundi 1er février à Malbouzon, dans les locaux de l’entreprise France Matériaux - Poulhaon Matériaux.
Lors de l’édition 2024 du jeu concours Réussir Massif central se déroulant durant le Sommet de l’élevage, un Lozérien a remporté le second lot. Son prix, un Patura 8 000, lui a été remis ce lundi 1er février à Malbouzon, dans les locaux de l’entreprise France Matériaux - Poulhaon Matériaux.

Retour gagnant au Sommet de l’élevage pour Sébastien Bout, éleveur sur l’Aubrac. « Cela fait plusieurs années que je n’y étais pas retourné, et c’est la première fois que je participe au jeu-concours ». Une première qui lui aura porté chance puisqu’il a remporté le second lot du jeu Réussir Massif-central organisé chaque année lors du Sommet de l’élevage.
Un prix dont il est « plutôt fier », et qui lui servira notamment pour les clôtures de ses parcelles, autour de son exploitation située au lieu-dit Tremouloux (commune de Prinsuéjols-Malbouzon). Installé comme exploitant individuel sur la ferme familiale depuis 1996, Sébastien Bout élève des Aubrac, « la race du pays », et vend notamment ses broutards à l’export. Si en « trois générations au moins », la ferme a connu des évolutions, le cœur en est toujours resté l’élevage d’Aubrac. « Auparavant, on faisait aussi des croisées, mais avec les difficultés de vêlage, j’ai préféré me recentrer sur du pur Aubrac ». Avec 46 mères, la ferme a atteint son rythme de croisière depuis un moment, « et le bonhomme aussi », s’amuse l’éleveur, qui n’a pas pour habitude de participer à des concours, que ce soit pour ses animaux ou pour lui-même.
Entrepreneur local et débouchés importants
Pour Laurent Poulhaon, qui a accueilli la remise du prix ce lundi 2 février, la transmission familiale, il connaît bien. L’entreprise qu’il dirige aujourd’hui, c’est son père, Jean Poulhaon, qui l’a construite à partir de rien à Malbouzon, cœur historique de l’affaire. Même si désormais, un second dépôt existe à Chaudes-Aigues, et qu’une troisième entreprise, « Béton mobile lozérien », a aussi été lancée par l’entrepreneur. « J’ai repris l’entreprise en 1999, raconte Laurent Poulhaon. Mon papa avait lancé l’affaire en 1985, avec de la construction de parpaing et du petit bricolage ». En 1999, à son arrivée, Laurent Poulhaon lance la construction du deuxième étage du magasin de Malbouzon, et l’entreprise compte désormais 14 salariés. « Ici, nous ne pouvons, pour le moment, pas faire grand-chose de plus, à cause du manque de place. Mais à Chaudes-Aigues, on a dans l’idée d’ouvrir un hall d’exposition ». Quant au lien de l’entreprise avec l’agriculture, il est intrinsèque : « ma famille est dans l’agriculture, et une majorité de notre clientèle est issue du monde agricole. Nous produisons des abreuvoirs béton avec deux gammes différentes, et des éléments de silo, par exemple. Nous sommes aussi reconnus pour nos caillebotis et malaxeurs ».
Quant à Patura, cela fait plusieurs années que l’entreprise Poulhaon est revendeuse de son matériel, mais depuis 2020, la relation s’est renforcée. Produits reconnus sur le marché, l’entreprise Patura a notamment acquis une solide réputation sur ses électrificateurs. Celui que Sébastien Bout a gagné est parmi « les postes les plus puissants du marché », souligne Guillaume Couturier, commercial Patura venu remettre le lot à l’agriculteur. « Cela fait sept ou huit ans qu’on le commercialise, et il reste en haut du panier en termes de puissance ». Se prévalant d’une « énergie d’impulsion de 15 joules, équivalente aux anciens appareils » dont la tension atteignait 37 joules, le Patura 8 000 atteint une puissance très intéressante, notamment « pour les agriculteurs qui ont beaucoup de clôtures », détaille Guillaume Couturier, qui prévient qu’il faut « en avoir l’utilité pour l’acheter. Il faut avoir beaucoup de kilomètres de clôtures : il est très efficace pour un usage sur une centaine de kilomètres de clôtures, par exemple. Et c’est un usage dit raisonnable ». Pointant cet agriculteur qui l’utilise en estive, et qui en très content, Guillaume Couturier raconte comment le Patura 8 000 a permis à cet éleveur du Puy-de-Dôme de « remplacer neuf postes par un seul ». Un gain de temps et d’efficacité, donc. Autres avantages de ce produit, dont le prix à l’achat peut rebuter (comptez 2 000 € TTC environ) : sa forte résistance à la végétation, et sa télécommande, qui permet notamment d’allumer et éteindre l’appareil depuis la clôture. Enfin, il faut signaler la protection contre la foudre, qui « grâce à son système IPC, possède une protection contre la foudre et la surtension jusqu’à dix fois supérieure à celle des électrificateurs conventionnels ».
L’entreprise Patura a été fondée en 1965 en Allemagne par Helmut Allié. Désormais bien implantée en Europe, cette PME familiale est spécialisée dans la commercialisation des clôtures électriques ainsi que des dernières innovations en aménagement de bâtiments d’élevage et du pâturage pour bovins, chevaux et ovins. L’entreprise est devenue ces 60 dernières années un fournisseur leader dans le domaine des clôtures électriques et des innovations dans le domaine de l’aménagement de bâtiment d’élevage et du pâturage.
Pour tous ceux qui veulent tenter leur chance, un nouveau lot Patura sera mis en jeu lors du jeu-concours Réussir Massif central du Sommet de l’élevage 2025.