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Un partenariat entre le Copa-Cogeca et l’Agence spatiale européenne

Le Copa-Cogeca et l’Agence spatiale européenne ont signé un partenariat visant à développer la fourniture d’observations issues de satellites aux agriculteurs

Christiane Lambert, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne  et Nick Appleyard, responsable des solutions spatiales à l’Agence spatiale européenne (ASE) ont signé,  le 28 septembre à Paris, un partenariat.
Christiane Lambert, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne et Nick Appleyard, responsable des solutions spatiales à l’Agence spatiale européenne (ASE) ont signé, le 28 septembre à Paris, un partenariat.
© © DR

Christiane Lambert, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne et Nick Appleyard, responsable des solutions spatiales à l’Agence spatiale européenne (ASE) ont signé, le 28 septembre à Paris, un partenariat visant à « soutenir la transformation durable des agriculteurs et des secteurs agroalimentaires grâce à la numérisation et à l’espace ». En effet les agriculteurs sont de plus en plus demandeurs et utilisateurs de données satellitaires pour le désherbage, les semis, les épandages d’engrais et de produits phytosanitaires. « Or l’ASE dispose de données de très grande qualité, mais jusqu’à présent, dans tous les projets qu’elle conduisait l’agriculture n’était pas concernée », observe Christiane Lambert. « Il nous a paru opportun de nous rapprocher de cette structure afin que les agriculteurs puissent bénéficier de ses connaissances et de son expertise », ajoute-t-elle.
Pour le Copa-Cogeca, les travaux de l’ASE et les données qu’elle devrait fournir devraient améliorer la fiabilité des données dont disposent déjà les agriculteurs, mieux décrire les propriétés du sol, surveiller la santé et le développement de la végétation, évaluer les dommages causés aux cultures et les risques de pénuries d’eau, gérer les intrants… Autant d’éléments susceptibles de favoriser les prises de décision des agriculteurs, améliorer le suivi et la communication de leurs performances agricoles et environnementales.

Des applications concrètes
« C’est déjà le cas en Allemagne, où les données communiquées par l’ASE sont utilisées pour gérer la fertilisation des cultures », note Christiane Lambert. En Allemagne également, le secteur bio a décidé de remplacer les contrôles sur site par des contrôles satellite. La Suède pourrait faire de même pour les contrôles Pac, comme d’ailleurs la France. D’autres initiatives voient le jour au Portugal et en République tchèque.
Créée en 1975 et située à Paris, l’ASE qui regroupe 22 États membres de l’Union européenne, se consacre à l’exploration et à l’utilisation pacifiques de l’espace. Elle a pour objet d’assurer et de promouvoir la coopération entre les Etats européens dans le domaine de la recherche et de la technologie spatiales, les résultats étant valorisés à des fins scientifiques et des applications opérationnelles, notamment dans l’armée.
 

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