Un parcours de pêche unique en son genre en Auvergne
L’AAPPMA de Pleaux a inauguré vendredi 2 juin un parcours de pêche expérimental de trois kilomètres sur la Maronne. Le premier du genre en Auvergne.
Jean-Michel Dulac (à droite), président de l’AAPPMA, a expliqué le concept du parcours qui démarre en aval au niveau du pont du Theil.
©
L'Union du Cantal
L’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique
(AAPPMA) de Pleaux innove : elle a mis en place un parcours de pêche
sur lequel elle invite les pêcheurs à relâcher les truites en dessous
et au dessus d’une certaine taille. Il s’agit d’éviter de prélever des
poissons géniteurs à une période de leur vie où ils sont réputés les
plus productifs et donc susceptibles de repeupler la rivière. Situé le
long de la Maronne, ce parcours a été inauguré vendredi 2 juin. Ce
parcours, long de trois kilomètres, débute en aval au pont du Theil, à
quelques kilomètres de Saint-Martin-Valmeroux en direction de
Fontanges. Il est matérialisé par un panneau qui annonce “un parcours
de pêche à gestion expérimentale de 1re catégorie” et en dévoile le
règlement. Lequel invite les pêcheurs à relâcher les poissons d’une
taille inférieure à 23 centimètres et de 26 à 34,9 centimètres..
Une gestion patrimoniale de la rivière
“On sait que les truites de cette taille sont les plus productrices. L’idée, c’est donc de demander aux pêcheurs de les remettre à l’eau de façon à repeupler le milieu”, explique Jean-Michel Dulac. “Plutôt que de proposer un produit de consommation qui aurait fatalement un impact sur l’environnement, nous préférons parier sur l’avenir en rendant le pêcheur acteur et responsable de ses actes”, poursuit-il, en soulignant la portée pédagogique de l’initiative : “Il s’agit de montrer que la préservation de notre patrimoine repose sur des gestes tout simples”, souligne le président de l’AAPPMA, qui a aussi tenu à remercier les agriculteurs et propriétaires qui ont permis la mise en place du parcours.
Toutes les techniques réglementaires de pêche autorisées
Le règlement précise en outre que “toutes les techniques réglementaires de pêche” sont autorisées, “avec un quota de 10 salmonidés par jour et par pêcheur”. Les résultats de l’expérience seront mesurés. Unique à l’échelle de l’Auvergne, l’expérience doit durer six ans au moins. Un suivi et une étude seront menés par l’APPMA avec l’appui des gardes assermentés de la Fédération départementale de pêche et les agents du conseil supérieur de la pêche. “Au terme d’une année de fonctionnement, nous mesurons déjà les effets”, assure Jean-Michel Dulac, qui a dédié ce parcours aux enfants de l’école primaire de Saint-Martin Valmeroux “que nous initions cette année à la connaissance du milieu aquatique et de la pêche”. Une autre façon de préparer l’avenir.
Une gestion patrimoniale de la rivière
“On sait que les truites de cette taille sont les plus productrices. L’idée, c’est donc de demander aux pêcheurs de les remettre à l’eau de façon à repeupler le milieu”, explique Jean-Michel Dulac. “Plutôt que de proposer un produit de consommation qui aurait fatalement un impact sur l’environnement, nous préférons parier sur l’avenir en rendant le pêcheur acteur et responsable de ses actes”, poursuit-il, en soulignant la portée pédagogique de l’initiative : “Il s’agit de montrer que la préservation de notre patrimoine repose sur des gestes tout simples”, souligne le président de l’AAPPMA, qui a aussi tenu à remercier les agriculteurs et propriétaires qui ont permis la mise en place du parcours.
Toutes les techniques réglementaires de pêche autorisées
Le règlement précise en outre que “toutes les techniques réglementaires de pêche” sont autorisées, “avec un quota de 10 salmonidés par jour et par pêcheur”. Les résultats de l’expérience seront mesurés. Unique à l’échelle de l’Auvergne, l’expérience doit durer six ans au moins. Un suivi et une étude seront menés par l’APPMA avec l’appui des gardes assermentés de la Fédération départementale de pêche et les agents du conseil supérieur de la pêche. “Au terme d’une année de fonctionnement, nous mesurons déjà les effets”, assure Jean-Michel Dulac, qui a dédié ce parcours aux enfants de l’école primaire de Saint-Martin Valmeroux “que nous initions cette année à la connaissance du milieu aquatique et de la pêche”. Une autre façon de préparer l’avenir.