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Un parc de contention sur mesure

Pour être certain que son parc de contention s’adapte parfaitement à son terrain et à ses exigences, rien de tel que de le fabriquer soi-même. C’est ce qu’ont fait Louis et Mickaël Dubost, éleveurs à Marcillat-en-Combraille dans l’Allier. Quinze ans après, le parc répond encore à leurs besoins

Ce parc de contention épouse l’atelier d’engraissement et débouche sur un quai de chargement.
Ce parc de contention épouse l’atelier d’engraissement et débouche sur un quai de chargement.
© Marie Renaud

Dans des terrains escarpés comme ceux des Combrailles, les outils prêts à l’emploi ne s’adaptent jamais parfaitement aux caractéristiques naturelles du milieu. Mieux vaut faire du sur-mesure et qui plus est, le faire soi-même pour éviter les surprises.
Plans précis sur papier millimétré
C’est ce qu’ont fait Louis et Mickaël Dubost, père et fils alors associés au sein du Gaec de la Barre à Marcillat-en-Combraille. Ils ont bâti de leurs mains leur propre parc de contention. Depuis, Louis, le papa est parti à la retraite et l’outil fonctionne chaque jour.
C’est de la tête de Louis qu’est sortie l’idée du parc en s’inspirant de revues spécialisées et de visites dans d’autres exploitations. En tenant compte des contraintes du terrain pentu, « il a dessiné très précisément sur du papier millimétré les plans du parc, se souvient son fils. Nous avions déjà un couloir de contention mobile autour duquel nous avons installé un équipement plus complet. » Pour l’agriculteur, le plus dur ayant été de « poser l’idée sur le papier, trouver les bonnes implantations et mettre les fixations ». Après cela, le reste a été d’une simplicité presque enfantine à entendre l’éleveur charolais.

La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 28 juillet 2016, numéro 1370.

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