Aller au contenu principal

Un nouveau cadre de réutilisation des eaux usées traitées

Dans le cadre du plan eau présenté en mars, le gouvernement a publié un arrêté encadrant la réutilisation des eaux usées traitées à destination de l'irrigation. Il était attendu depuis plusieurs mois.

Dans le cadre du plan eau présenté en mars, le gouvernement a publié un arrêté encadrant la réutilisation des eaux usées traitées à destination de l'irrigation. Il était attendu depuis plusieurs mois.
Dans le cadre du plan eau présenté en mars, le gouvernement a publié un arrêté encadrant la réutilisation des eaux usées traitées à destination de l'irrigation. Il était attendu depuis plusieurs mois.
© Patrick Cronenberger/Illustration

Il était attendu depuis la rentrée de septembre, il est arrivé pour Noël. Le gouvernement a fait paraître le 28 décembre son fameux arrêté portant sur les conditions de production et d'utilisation des eaux usées traitées pour l'irrigation des cultures en France. L'objectif est de « baisser la tension sur la ressource en eau », alors que les situations de sécheresse risquent de se multiplier, rappelle le ministère de l'Agriculture dans un communiqué daté du même jour. C'est dans les années 1980-1990 que la réutilisation des eaux usées traitées (Reut) voit le jour en France. Le principe : réutiliser l'eau à la sortie de station d'épuration, après un traitement tertiaire plus ou moins intensif selon l'usage ultérieur (lagunage, filtration membranaire ou encore désinfection).
Il faudra attendre un arrêté de 2010 pour que soit encadrée cette pratique. Le présent arrêté affine ce cadre, en définissant la qualité des eaux nécessaires aux projets de Reut en fonction des usages, permettant de « garantir la protection de la santé publique, humaine et animale, et de l'environnement ». À titre d'exemple, les cultures vivrières consommées crues dont la partie comestible est en contact direct avec l'eau usée traitée ne pourront être irriguées qu'avec une eau de niveau de qualité A, la catégorie la plus exigeante. En outre, l'arrêté précise la démarche d'évaluation et de gestion des risques, adaptant les mesures de prévention nécessaires aux risques identifiés.

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Deux personnes avec un vélo
Cézens, nouvelle formule pour l'Auberge

L’auberge de Cézens retrouve de l’appétit à recevoir voisins, visiteurs et touristes grâce à l’arrivée d’un couple de…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Boucher découpe de la viande sur l'étal du rayon traditionnel.
Alliances locales : pas un coup de com’

Le magasin Leclerc Aurillac est celui de l’enseigne à générer le plus gros chiffre d’affaires dans le cadre de contrats signés…

Apiculteur devant ses ruches dans le Cantal, avec en premier plan des pots de miel
La météo et le frelon décideront du succès du miel de montagne

Luc Mathieu est un des rares apiculteurs professionnels du Cantal. Il élève ses propres reines, double son cheptel d’ouvrières…

Quatre personnes et un cheval au centre
Saint-Flour, Equi-Club se remet en selle

Le club d’équitation sanflorain revient avec une nouvelle équipe et de nouvelles ambitions en trois points : formation,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière