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Un maraîcher labellisé heureux

Les adhérents de Lozère bio ont visité l’exploitation d’Étienne Rocheteau, l’occasion de rencontrer un maraîcher qui a fait des choix osés

© Anne-Marie Vincent

« Le pari n’était pas gagné à l’époque », se souvient Étienne Rocheteau. Lorsqu’il s’installe en 2011 comme maraîcher à Chirac, il décide de travailler un terrain d’une superficie de seulement 1,400 hectare, « c’est à la fois un atout et une faiblesse », reconnaît le producteur et de miser uniquement sur du bio. « Je n’imaginais pas cultiver autrement. Cela peut parfois être contraignant mais c’est logique pour moi de travailler en bio. Je suis très satisfait de mes produits, de leurs qualités visuelles et gustatives », ajoute fièrement l’ancien technicien en agriculture biologique de la chambre d’agriculture de la Lozère. Un investissement de 80 000 € réparti entre l’achat de serres, de matériel agricole, du système d’irrigation et un investissement humain allant de « 40 à 60 heures par semaine, en fonction des saisons » lui permettent, aujourd’hui, de récolter les fruits de son travail. Ainsi, à 36 ans, l’adhérent à Lozère bio annonce un chiffre d’affaires annuel de 40 000 €, « mais je peux progresser de 6 000 € avec la même surface. L’objectif serait d’arriver à 50 000 € », espère l’agriculteur qui s’occupe également d’un pré-verger de deux hectares à Mende. Autre bénéfice du succès de ses productions : Étienne Rocheteau a engagé un apprenti, en juillet dernier, pour une durée de trois ans.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 12 mars 2015.

Lozère bio tournée vers l’avenir

C’est une assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue à Chirac, mardi 3 mars, pour permettre à l’association de modifier les statuts. L’idée étant d’ouvrir le bureau aux entreprises de transformation ou de distribution de produits bio et aux associations qui porteraient un intérêt à l’agriculture biologique. « À mon avis, on est en avance par rapport à d’autres. Il faut travailler main dans la main en interprofessionnalité », a assuré Denis Pit, son président. C’est dans cette logique de développement que Lozère bio a annoncé que 225 exploitations lozériennes étaient certifiées AB, soit 19 500 ha.

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