Aller au contenu principal

Un groupement sur deux inactif faute de salarié

Le manque de main d’œuvre agricole ne permet pas à tous les groupements d’employeur de bien fonctionner

L’assemblée générale de la FDGEA était présidée par Jean-Marie Fabre et animée par Marie Lacombe.
L’assemblée générale de la FDGEA était présidée par Jean-Marie Fabre et animée par Marie Lacombe.
© L'Union du Cantal
Près d’un groupement d’employeurs sur deux est “en sommeil”... faute de salarié. La problématique dépasse le seul monde agricole. Jean-Marie Fabre, président de la fédération départementale des groupements d’employeurs en agriculture (FDGEA), le sait bien. C’est pourquoi, lors de la dernière assemblée générale, il a proposé de chercher des solutions avec d’autres secteurs d’activités rurales, confrontés au manque de main d’œuvre. La pluriactivité était donc à l’ordre du jour ce 1er juin.

Avec les mairies
Marie Lacombe, animatrice de la FDGEA, souligne qu’une enquête, conduite auprès des communes de moins de 800 habitants, révèle que 40 % des municipalités conviennent elles aussi d’un manque de main d’œuvre technique. Une piste pour partager une main d’œuvre qui devient trop rare pour satisfaire tout le monde. La sensibilisation des jeunes est l’autre piste évoquée pour remédier à cette carence. “Il faut avoir le courage de dire à ceux qui sont en formation agricole que tout le monde n’aura pas sa place à l’installation dès la sortie des études”, estime Michel Combes, président national de la fédération des groupements d’employeurs en agriculture. Toutefois, il convient de reconnaître que sur les 65 jeunes sensibilisés dans les établissements du Cantal ou au cours de forums sur l’emploi, la FDGEA n’enregistre pas de résultat.
Un nouveau diplôme au CFPPA de Saint-Flour
A partir de septembre prochain, le CFPPA de Saint-Flour proposera un brevet professionnel avec option “travaux de la production agricole”. Un diplôme pour devenir salarié, en quelque sorte. Ou plus exactement “agent en polyculture et élevage”, un terme plus valorisant. Cette pénurie est d’autant plus regrettable que le principe du groupement d’employeurs ne manque pas d’atouts : travailler à plusieurs permet de gagner en efficacité et en sécurité, tout en s’assurant d’une forme de remplacement en cas de maladie ou d’accident ; tandis que les tâches administratives liées à l’embauche sont réduites et les coûts mutualisés.

Les plus lus

Famille de concessionnaire FENDT devant les tracteurs de sa concession.
Jeanne Monreysse poursuit l’aventure familiale

Avec Jeanne Monreysse, une nouvelle génération rejoint le siège du concessionnaire FENDT du Cantal. 

vue aérienne de terres agricoles
Fermages 2025, l’évolution des méthodes de calcul

Propriétaires bailleurs et fermiers doivent redoubler d’attention : le calcul des fermages évolue. Longtemps limité à l’…

Des personnes regardent l'agricultrice donner à manger à ses vaches
Diversification, le plaisir de faire visiter sa ferme

Quelles sont les motivations d’Alexandra Berthon à faire visiter sa ferme ? Tel était le sujet d’une visite au Gaec du Mont…

Géobiologie : rétablir les bonnes ondes en élevage

Loin des idées reçues, la géobiologie s’impose à nouveau comme un appui pour prévenir stress, baisse de production et…

veaux laitiers.
Comment développer l'engraissement des veaux laitiers en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Afin de mieux caractériser les pratiques d’engraissement des veaux laitiers à l’échelle régionale, les éleveurs sont invités à…

Rats taupiers : activité saisonnière ou futur rebond ?

Les campagnols terrestres sont plus actifs cet automne dans le Cantal, même masqués par les taupes ou l’herbe restée haute. …

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière