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Un film qui fait du bien aux éleveurs

La section bovine de la FDSEA a organisé le mercredi 12 novembre à l’auditorium du lycée agricole d’Ahun, la diffusion du film « Même pas mal ».

© AM

Une cinquantaine de personnes ont répondu présents le 12 novembre dernier à l’initiative de la Section bovine de la FDSEA, qui proposait la diffusion du film « Même pas mal », un documentaire sur le bien-être des vaches. Scénarisé par Thierry Hetreau, formateur et vétérinaire, et par le réalisateur Patrick Morel, journaliste dans la presse agricole pendant douze ans, le film propose une galerie de comportements d’éleveurs qui ont le souci du bien-être de leurs ruminants. Des mesures concrètes, confortées par l’apport de scientifiques sur la douleur des mammifères, montrent tout l’intérêt dont peuvent bénéficier les vaches et leurs éleveurs.
C’est Thierry Hetreau qui fait office de fil rouge tout au long du documentaire. Il nous emmène en Savoie, en Bourgogne, dans la Loire ou encore en Bretagne, chez des éleveurs soucieux du bien-être de leurs vaches. Alors on parle d’écornage, de l’importance de l’imprégnation des veaux à leur naissance avec le temps de quelques caresses, de tapis sous paille pour le confort de la station couchée, de barres de séparation flexibles en étable, ou encore de rouleaux verticaux motorisés pour le brossage du flanc des vaches. Bref, des conseils pour le bien-être des animaux et de leurs propriétaires qui tiennent à ce que leur exploitation soit conforme à ce qu’ils estiment normal dans le traitement de leur cheptel.
Dans le débat qui a suivi la projection, pas de controverse. Le public est, en effet, venu conforter les exemples donnés dans le documentaire avec des expériences personnelles. « Être en phase avec nos animaux, c’est le plus important » estime l’un des éleveurs présents dans la salle, qui conforte les explications de Patrick Morel pour qui « le film est fait pour le monde agricole sans véhiculer un discours stigmatisant ». « Le bien-être animal peut représenter une chance pour l’élevage : le questionnement qu’il entraîne permet de faire progresser l’exploitation, car le bien-être animal n’est pas vu comme une contrainte de plus imposée par l’administration ou l’Union européenne. Le bien-être animal sans éleveur ne peut pas fonctionner et il faut aussi que l’éleveur soit gagnant. »

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