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Un événement qui se veut avant tout convivial et ouvert

Du jeudi 25 au samedi 27 septembre, la halle d'Aumont-Aubrac va accueillir un événement particulier : le concours du National Aubrac. Le point avec Arnaud Gibelin, président du syndicat départemental Aubrac.

© Marion Ghibaudo

Comment vont se dérouler ces trois jours ?

Avant tout, sous le signe de la convivialité. Notre race avance grâce à la cohésion de ses éleveurs, et de tous les acteurs avec qui nous travaillons au quotidien. Et c'est bien l'un des messages que l'on souhaite faire passer.

Nous attendons 145 éleveurs venant de toute la France, avec environ 450 animaux inscrits, dont 45 éleveurs inscrits. Les animaux arriveront le jeudi, et les jugements commenceront jeudi après-midi et se poursuivront vendredi et samedi. Si une partie des jugements se feront à l'attache, notamment pour les animaux jeunes, le plus gros du spectacle se fera dans le ring.

Une vente aux enchères est prévue le vendredi soir, avec l'espoir d'attirer des acheteurs internationaux. En 2023, nous avions dû annuler le National prévu en Lozère pour cause sanitaire, mais nous avions maintenu la vente aux enchères, et certains animaux avaient atteint des records de prix. Espérons que la même chose se passe cette fois-ci !

Des animations sont prévues pendant l'événement, notamment des groupes de musique le jeudi et vendredi soir. Des écoles agricoles participent également à ces trois jours : ils ont travaillé sur un thème, "la race Aubrac à l'horizon 2050", et une restitution de leur travail sera faite lors d'une table ronde, le samedi matin. Pour nous, il était important d'impliquer les jeunes, qui représentent l'avenir du secteur.

Les trois jours étant gratuit, nous espérons accueillir entre 8 000 et 10 000 personnes sur la totalité de l'événement, éleveurs et grand public compris.

Ce type d'événement est-il nécessaire pour mettre en lumière la race Aubrac ?

Cet événement permet de promouvoir la race Aubrac, actuellement quatrième race bovine en France et qui pourrait devenir la troisième dans les prochaines années (NDLR : En 2025, la race Aubrac compte plus de 270 000 vaches sur le territoire français (vaches Aubrac de plus de 3 ans). Elle est également présente dans de nombreux pays d’Europe Occidentale (Allemagne, Suisse, Irlande, Espagne, Italie, etc.) et s’exporte depuis quelques années en Europe de l’Est (Roumanie, Lituanie, République Tchèque, etc.). Mais on la retrouve aussi dans des destinations plus lointaines comme la Guyane ou la Sibérie.).

La race est appréciée pour sa rusticité, sa capacité d'adaptation aux conditions difficiles (notamment la sécheresse) et la qualité de sa viande, ainsi que sa rusticité qui lui permet de marcher longtemps, par exemple lors des transhumances. Il existe également un lien fort entre cette race et son territoire.

Par exemple, malgré la sécheresse de cette année, qui aurait pu affecter les animaux, on voit que les Aubrac résistent bien, même si elles sont peut-être un peu moins charnues. C'est vraiment une race accordéon, capable de valoriser tout ce qu'elle trouve.

Nous allons aussi accueillir des délégations étrangères. Donc, on va insister auprès de ces dernières pour leur faire découvrir notre race, et la faire reconnaître encore plus précisément qu'aujourd'hui.

Pourquoi avoir choisi ce thème de la race Aubrac à l'horizon 2050 ?

Ce thème un peu large nous permet d'évoquer de nombreux sujets en lien avec l'agriculture de demain. Par exemple, les adaptations nécessaires de l'agriculture face aux changements climatiques et sociétaux.

Et cela a aussi permis aux élèves des lycées agricoles impliqués pour l'événement de travailler sur différents sujets (la viande, la génétique, la consommation, etc.) en lien avec tous ces changements que l'on est en train de vivre, et que ces élèves, qui seront demain agriculteurs, techniciens, etc. seront touchés de plein fouet.

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