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Manifestation
Un élevage éphémère à Paris pour qu’il soit durable en France

10 000 agriculteurs et 600 animaux ont marché sur Paris dimanche dernier, pour dire combien la France est riche de son élevage, mais que ce trésor est actuellement menacé.

Une délégation d'environ 120 éleveurs de Haute-Loire a fait le déplacement à Paris pour porter haut et fort leurs messages et revendications envers les 
pouvoirs publics et les consommateurs. Une journée pour défendre le métier 
et représenter tous les éleveurs du département.
Une délégation d'environ 120 éleveurs de Haute-Loire a fait le déplacement à Paris pour porter haut et fort leurs messages et revendications envers les
pouvoirs publics et les consommateurs. Une journée pour défendre le métier
et représenter tous les éleveurs du département.
© FDSEA 43

dimanche dernier, au cœur de la capitale. Et pour cause, tracteurs, animaux et éleveurs ont défilé entre Montparnasse et les Invalides. A l’appel du réseau FNSEA et JA, quelques 10 000 agriculteurs ont répondu présents pour une journée placée sous le signe de « l’élevage, cause nationale ». Parmi eux, une importante délégation venue des départements du Massif central, particulièrement touchés par les problèmes rencontrés actuellement par le secteur de l’élevage. Une quinzaine de cars sont arrivés en provenance de l’Auvergne et du Limousin : deux de Haute-Vienne, un de Corrèze, deux de la Creuse, un de l’Allier, deux du Puy-de-Dôme, deux de Haute-Loire et cinq du Cantal.
Dès 10 heures, chaque délégation a pris place dans le cortège, aux côtés des animaux, dont des bovins venus du Cantal, de la Creuse et de l’Allier. Direction l’esplanade des Invalides. Au gré du défilé, on a vu fleurir des slogans : « Pas de paysage sans élevage », « le redressement productif passe par l’élevage », « pas d’éleveurs sans revenu », « un élevage qui ferme = 7 emplois en moins »… comme autant de messages pour démontrer que les éleveurs ont besoin de prix plus rémunérateurs et d’une Politique agricole commune plus équitable.

(...)

 

Sophie Giraud-Châtenet

 

Retrouvez l'article complet dans notre édition papier la Haute-Loire Paysanne du vendredi 28 juin 2013.

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