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Un deuxième IRM pour l’hôpital Henri-Mondor d’ici fin 2015

Le nouvel appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM), dédié aux problèmes ostéo-articulaires, permettra de fluidifier sensiblement les prises en charge.

L’hôpital Mondor dispose déjà depuis 2001 d’un IRM “à vocation
généraliste”.
L’hôpital Mondor dispose déjà depuis 2001 d’un IRM “à vocation
généraliste”.
© C.Dubarry

Autorisée en juillet par l’Agence régionale de santé (ARS), l’installation d’un deuxième appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) au centre hospitalier Mondor d’Aurillac sera effectuée courant 2015 pour étoffer l’offre de santé de l’établissement public. Entièrement consacré aux problèmes ostéo-articulaires, ce nouvel IRM de type 1,5 Tesla déchargera le premier IRM de 58 % de son activité actuelle, libérant celui-ci pour d’autres types d’examens et réduisant le délai  d’attente  des  patients. D’après le nouveau directeur Pascal Tarrisson, sa mise en service permettra de répondre aux recommandations du Schéma régional de l’offre de soins (Sros) 2012-2016 qui préconise notamment d’améliorer l’accès aux IRM “lors des diagnostics et du suivi thérapeutique des cancers”, et pour les “urgences neurovasculaires”. Le responsable du pôle d’imagerie, le Dr François Dorcier, se réjouit de son côté que de nombreux examens actuellement réalisés avec le scanner puissent bientôt basculer sur l’IRM, plus performant et beaucoup moins irradiant : “En exploration crânienne, par exemple, 90 % des examens peuvent être effectués par résonnance magnétique.”


Un investissement lourd


L’appareil, dont la marque reste à définir, coûte entre 600 000 et 700 000 euros, auxquels il faut rajouter au moins 100 000 euros pour la construction d’une cage de Faraday pour l’isoler des ondes extérieures. Les travaux d’aménagement des bâtiments du service imagerie, eux, s’élèveront à plus d’un million d’euros. Initialement prévue dans les locaux de l’IRM actuel, l’implantation du nouvel appareil se fera très probablement à la place de l’ancien scanner en raison de sa hauteur. D’ici 2018, les deux IRM seront regroupés afin de maintenir une cohésion d’ensemble et de faciliter les manipulations. Le service, qui emploie 16 manipulateurs et quatre radiologues, sera réorganisé, et “du personnel supplémentaire devrait très vraisemblablement être embauché”, selon le cadre de santé Marc Salavert.


Partenariat avec le privé


Signée en 2001, une convention permet actuellement aux radiologues du secteur privé d’utiliser l’IRM de l’hôpital Mondor 13   heures   par   semaine  en moyenne. Ainsi en 2013, sur un total de 7 193 patients, 1   906 patients ont été accueillis dans le cadre de la co-utilisation avec la SCP représentant les médecins radiologues de ville. Pour le nouvel IRM ostéo-articulaire, le centre hospitalier se base sur un partage prévisionnel de 50 % d’utilisation entre le secteur privé et le secteur public. Le directeur Pascal Tarrisson se dit par ailleurs totalement ouvert aux discussions et n’exclut pas d’autres modes de collaboration que la co-utilisation.


Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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