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Un concours départemental comme répétition générale avant le National

Les éleveurs cantaliens de race aubrac étaient réunis dimanche 30 septembre à Anterrieux pour un concours départemental qui a attiré un large public.

Une belle exposition et un concours relevé, servis par un temps idéal qui a décidé de nombreux visiteurs à faire le déplacement. 
Une belle exposition et un concours relevé, servis par un temps idéal qui a décidé de nombreux visiteurs à faire le déplacement. 
© Renaud Saint-André
Henry Peyrac connaît les aubracs de l’ensemble du berceau de la race. Mais le président de l’organisme de sélection (OS aubrac) sourit : “Les Cantaliens vont ravir les premiers prix du Spécial à Laguiole !” C’est en effet dans la cité aveyronnaise que se tiendra du 12 au 14 octobre le concours national. Aussi, la prestation des éleveurs du Cantal ce dimanche 30 septembre, à l’occasion du concours départemental, avait des allures de répétition générale, même si le principal organisateur s’en défend : “Nous ne sommes pas dans ces calculs”, assure Christian Bos, président du syndicat des éleveurs aubrac du département. Son crédo : une bonne représentativité de la race.

Race “anti-crise”

Tant sur le plan de la quantité que de la qualité, c’est réussi : 519 animaux amenés par 47 éleveurs et “un niveau d’excellence remarquable”, comme le souligne Jacques Renou, directeur de l’OS aubrac. Il se réjouit de la spontanéité de nombreux jeunes pour participer. Il faut dire que la race a le vent en poupe et que son effectif ne cesse de croître. “Les jeunes agriculteurs qui aspirent à ne pas passer toute leur vie dans une étable apprécient la facilité de vêlage”, remarque Henry Peyrac. Il estime aussi que l’aubrac est une race particulièrement bien adaptée à son territoire, qui valorise l’herbe, limitant les intrants et donc... allégeant les trésoreries, notamment en période de crise ou de caprices météorologiques, comme la sécheresse estivale ou les hivers très longs. Le président de l’OS se félicite aussi d’un développement hors berceau, facilité par les prestations données à l’extérieur, comme au Sommet de l’élevage de Cournon ou au Salon de l’agriculture de Paris. De l’avis d’experts, les animaux issus du Cantal sont parmi ceux qui présentent le mieux ; les éleveurs cantaliens nourrissant et soignant particulièrement bien leurs troupeaux. Alors qu’ils n’en ont plus besoin, ils ont gardé cette habitude prise de longue date de “devoir se mettre en avant pour être reconnus”.

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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