Un concours de chevaux lourds de haute volée à Allanche
Allanche a accueilli samedi 14 octobre le 11e concours départemental de chevaux de trait. 230 animaux sélectionnés sur les concours locaux y ont participé.
Un prix de famille qui s’étoffe
En plus de l’homogénéité des animaux, ce prix récompense leur qualité mais aussi leur présentation et leur prolificité. Durant l’après-midi, après une démonstration proposée par les élevages Clavel, Cornet et Sourzat membres de l’Association des éleveurs percherons du Cantal, ce spectacle a tenu toutes ses promesses. “La tâche du jury est quasiment impossible”, a déclaré Jean-Claude Vergely alors que les animaux défilaient depuis plus d’une heure. Le milieu du classement aurait, en effet, posé quelques difficultés. Dans d’autres cas, la décision a été prise à l’unanimité. Ce fut le cas du premier prix qui a couronné, une fois de plus, l’élevage de Gérard Duval d’Apchon qui présentait 22 ardennaises emmenées par Ursuline, la doyenne de cette lignée née le 14 avril 1986. Cette journée organisée par le Syndicat a vu la présence d’éleveurs du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Puy-de-Dôme, de l’Allier, de l’Aveyron, de Saône-et-Loire, de Charente-Maritime mais aussi de Suisse. “C’est du spectacle mais c’est aussi des retombées commerciales, pas immédiates mais dans les semaines à venir, sur les foires…”, assure Martine Pic, secrétaire du Syndicat des éleveurs de chevaux de races lourdes qui a organisé cette manifestation avec le concours des Haras nationaux et de l’association des éleveurs d’Allanche.
“Une évolution extraordinaire”
Au terme de cette manifestation, Roger Condamine, président du Syndicat des éleveurs de chevaux de races lourdes du Cantal, constatait la progression constante de ce concours départemental. “Nous n’avons rien a envier aux éleveurs des berceaux de race”, a-t-il affirmé au micro. “Que dire après une telle manifestation ?”, a demandé Michel Doucet, délégué régional Auvergne-Limousin pour les Haras nationaux, avant de féliciter les éleveurs pour la qualité des animaux qu’ils ont exposés. “C’est la troisième ou quatrième fois que je viens sur ce départemental. C’est à chaque fois de mieux à mieux”, a remarqué Bernard Figeac, chargé de projet sur le Limousin pour les Haras nationaux. “Je constate une évolution extraordinaire”, soulignait Jean-Claude Vergely en assurant qu’aujourd’hui, aucun département en France n’est capable de présenter une telle quantité d’animaux, une telle qualité et autant de diversité de races. Evoquant le nombre de jeunes qui se sont activés autour des chevaux, il invite ceux qui pensent que le cheval de trait est un élevage de “vieux” à revoir leur position. Quatre villes ont, d’ores et déjà, fait acte de candidature pour la 12e édition qui se tiendra dans deux ans.
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