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FNCBV
Un Cantalien président de la section nationale bovine

L´agriculteur de Junhac, Jean Bonnet, qui préside le groupement de producteurs des Eleveurs du pays verts vient d´être élu président de la section bovine de la Fédération nationale de la coopération du bétail et des viandes.

 

Jean Bonnet, agriculteur à Junhac, est le nouveau président de la section bovine, la plus puissante de la FNCBV (Fédération nationale de la coopération du bétail et des viandes), après les sections ovines, porcines, entreprises (abattage et découpe) et, dans une moindre mesure, chevaline. "Le rôle de la FNCBV est un peu similaire à celui d´un syndicat, spéciquement dédié à la coopération", résume Jean Bonnet. "Elle s´intéresse aux aides attribuées aux agriculteurs par le biais d´organisations économiques ; elle défend une position politique ; se veut force de réflexion et de gestion de problèmes liés à une conjoncture particulière". La seule section bovine, forte de 83 groupements fédérés, représente 75 000 élevages répartis sur tout le territoire national, 2 millions d´animaux commercialisés tous les ans (dont 450 000 en filières qualité) ; 75 % des veaux sous la mère ; 55 % du marché maigre français ; 1 vache de réforme sur 3...

Une idée différente pour la Pac

"Un poids considérable qui crédibilise notre discours", admet Jean Bonnet lorsqu´il évoque les rendez-vous dans les ministères où la FNCBV fait entendre sa voix. Tout récemment encore, la FNCBV a dénoncé les propositions Pac. "Aucune des 5 hypothèses proposées par la France en matière de découplage partiel ou total ne nous convient", dit-il. "D´abord, si on admet qu´on régionalise l´Europe, en autorisant chaque pays à opérer des choix, c´est la fin de la politique agricole commune. Ensuite, les propositions ne sont pas équilibrées entre productions. Enfin, il faut tout faire pour sauver l´engraissement en France", lance-t-il, sachant que ce point de vue peut surprendre dans un département où l´on produit essentiellement du maigre.

Sauver l´engraissement

"Si on ne défend pas cette idée, on laissera la plus-value aux autres pays membres, perdant du même coup de nombreux emplois. Ce serait dangereux pour les naisseurs car, si demain on perd des UGB dans l´ouest, ce sera autant de broutards qui s´ajouteront aux productions issues du bassin allaitant. Sans doute à la grande satisfaction des Italiens qui pourront faire jouer la concurrence dans un marché où l´offre se sera accrue", analyse-t-il. "Toujours à propos de la Pac, j´ajoute que nous sommes opposés à une gestion marchande des droits", souligne Jean Bonnet en référence à l´éventualité évoquée par Bruxelles.

L´organisation de la FNCBV et le parcours professionnel du président de la section bovine sont détaillés dans L´UNION du mercredi 26 novembre 2003.

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