Un budget primitif 2005 marqué par la baisse des aides publiques
Pour faire face à une baisse continue des aides publiques, la Chambre d´agriculture s´efforce de diminuer ses charges et annonce qu´elle va remettre à plat ses actions.
A l´heure de boucler son budget 2005, la Chambre d´agriculture doit composer avec une nouvelle baisse de 110 000 euros des subventions en provenance de l´Etat, de l´Union européenne ou du Conseil régional. Par rapport au budget 2001, la perte atteindrait 380 000 euros. La session a donc une nouvelle fois voté un budget primitif 2005 en intégrant un fort déficit prévisionnel (moins 377 000 euros), similaire à celui inscrit au BP 2004, "l´exercice devant comme en 2003 se clôturer pratiquement à l´équilibre, sur un très léger déficit", rassurait le président Fontant.
Remettre à plat les actions de l´établissement
Pour faire face, l´établissement public s´efforce de diminuer ses charges tout en augmentant la part des recettes liées aux prestations de services. En 2005, il prévoit donc une diminution de 1% de ses charges de fonctionnement, qui se double d´une baisse globale des produits de 66 000 euros du fait de la réduction des aides publiques. Cela malgré une augmentation de 1,8 % de l´impôt perçu auprès des agriculteurs qui représentera une recette supplémentaire de 45 000 euros : "Sur proposition de la commission des finances, nous avons choisi de limiter cette hausse et de ne pas demander la dérogation qui nous aurait permis d´aller jusqu´à 5,4 % de hausse", indiquait Louis-François Fontant. Parallèlement, le coût de certaines prestations sera revalorisé.
Plus largement, le président a souhaité que 2005 soit l´occasion pour la Chambre d´agriculture de réfléchir à son fonctionnement : il s´agira de remettre à plat toutes les actions, en examinant pour chacune d´entre elles son coût et la répartition des financements entre impôt, subventions et facturation aux bénéficiaires afin de définir lesquelles relèvent du service public et doivent rester gratuites, et lesquelles doivent être rendues partiellement ou entièrement monnayables.
"Ne pas baisser la garde"
Ce budget primitif 2005 a été voté à l´unanimité moins quatre abstentions (celles des élus de la Confédération paysanne et du Syndicat des mécontents du système agricole). Au moment du débat, Alain Lafon, porte-parole de la Confédération paysanne, a dénoncé le désengagement de l´Etat et ironisé sur la décision d´augmenter l´impôt alors que tout le monde prône la maîtrise des charges sur les exploitations. "Ce n´est pas le moment de baisser la garde", reprenait Patrick Escure, président de la FDSEA, relevant que, du fait du découplage des aides, les agriculteurs auront besoin demain d´un accompagnement fort en terme de technicité. "Dans un contexte de libéralisation des marchés, il faut que nous conservions localement des moyens d´action forts pour avoir une organisation collective", convenait Antoine Croutes, représentant des Jeunes agriculteurs.
Remettre à plat les actions de l´établissement
Pour faire face, l´établissement public s´efforce de diminuer ses charges tout en augmentant la part des recettes liées aux prestations de services. En 2005, il prévoit donc une diminution de 1% de ses charges de fonctionnement, qui se double d´une baisse globale des produits de 66 000 euros du fait de la réduction des aides publiques. Cela malgré une augmentation de 1,8 % de l´impôt perçu auprès des agriculteurs qui représentera une recette supplémentaire de 45 000 euros : "Sur proposition de la commission des finances, nous avons choisi de limiter cette hausse et de ne pas demander la dérogation qui nous aurait permis d´aller jusqu´à 5,4 % de hausse", indiquait Louis-François Fontant. Parallèlement, le coût de certaines prestations sera revalorisé.
Plus largement, le président a souhaité que 2005 soit l´occasion pour la Chambre d´agriculture de réfléchir à son fonctionnement : il s´agira de remettre à plat toutes les actions, en examinant pour chacune d´entre elles son coût et la répartition des financements entre impôt, subventions et facturation aux bénéficiaires afin de définir lesquelles relèvent du service public et doivent rester gratuites, et lesquelles doivent être rendues partiellement ou entièrement monnayables.
"Ne pas baisser la garde"
Ce budget primitif 2005 a été voté à l´unanimité moins quatre abstentions (celles des élus de la Confédération paysanne et du Syndicat des mécontents du système agricole). Au moment du débat, Alain Lafon, porte-parole de la Confédération paysanne, a dénoncé le désengagement de l´Etat et ironisé sur la décision d´augmenter l´impôt alors que tout le monde prône la maîtrise des charges sur les exploitations. "Ce n´est pas le moment de baisser la garde", reprenait Patrick Escure, président de la FDSEA, relevant que, du fait du découplage des aides, les agriculteurs auront besoin demain d´un accompagnement fort en terme de technicité. "Dans un contexte de libéralisation des marchés, il faut que nous conservions localement des moyens d´action forts pour avoir une organisation collective", convenait Antoine Croutes, représentant des Jeunes agriculteurs.