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Un avenir en demi-teinte à l’export

André Veyrac, président de Célia, administrateur de Bévimac et gérant de la Sepab, société d’exploitation du parc à bestiaux du port de Sète, apporte son regard sur les débouchés de la race Aubrac à l’export. Entre inquiétudes pour le marché européen et espérances sur les marchés extérieurs.

André Veyrac
André Veyrac
© Eva DZ

L’Italie est le principal partenaire sur le marché du maigre des éleveurs Aubrac de la région, comment envisagez-vous l’avenir de ce partenariat commercial historique ?
J’avoue nourrir quelques inquiétudes pour l’automne, forte période d’activité en particulier pour les broutards. Plusieurs raisons à cela : le prix de la viande en Italie ne monte pas, la consommation y est relativement basse et les pays de l’Est, bloqués par l’embargo russe, importent davantage de viande en Italie. De plus la politique de restructuration des abattoirs vers un monopole continue de maintenir une pression sur les prix qui décourage les engraisseurs.

Comment se comportent les engraisseurs italiens ?
Ils contractualisent de plus en plus avec les abatteurs. Encouragés par une prime à l’engraissement ils peuvent à la fois maintenir leur élevage et continuer à alimenter leur méthaniseur. Nous pensions que les prix très bas des céréales et du maïs les inciteraient à engraisser davantage d’animaux mais ils utilisent davantage ces produits pour rentabiliser leur unité de méthanisation ! Ils réorientent leur système.

Qu’en est-il du marché turc ?
C’est toujours le blocage ! Nous sommes au statu quo. Cette non-ouverture du marché turc encourage les acheteurs potentiels à attendre des sorties plus importantes de broutards pour tirer les prix vers le bas. En attendant, la Turquie s’approvisionne surtout au Brésil et en Uruguay.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 15 septembre 2016, numéro 1375.

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