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Un accord européen pour le plan de relance

Union européenne Les Vingt-sept ont finalement réussi à arracher un accord, dans la nuit de lundi à mardi, après cinq jours de négociations intenses.

Ursula von der Leyen, présidente de l’Union européenne et Charles Michel, président de Conseil européen : « C’est un accord historique ! Grâce à un budget total de 1 800 milliards €, l’UE sera en mesure d’investir dans son avenir ».
Ursula von der Leyen, présidente de l’Union européenne et Charles Michel, président de Conseil européen : « C’est un accord historique ! Grâce à un budget total de 1 800 milliards €, l’UE sera en mesure d’investir dans son avenir ».
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Ils étaient réunis depuis vendredi dernier. Les vingt-sept dirigeants de l’Union européenne sont tombés d’accord pour un plan de relance post-covid de 750 milliards d’euros ce mardi 21 juillet.

Conseil Agriculture : les Vingt-sept toujours divisés sur l’architecture verte de la future Pac

L’Allemagne, qui présidait le 20 juillet à Bruxelles son premier Conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE du semestre, a réaffirmé sa volonté de parvenir à un accord des Vingt-sept sur la future Pac dès le mois d’octobre. Mais les États membres restent divisés sur l’un des éléments centraux de cette réforme : la nouvelle architecture verte et en particulier les éco-régimes qui vont être introduits dans le premier pilier. Certains sont opposés au principe même de ces éco-régimes (Italie, Finlande, Autriche, Luxembourg...), et les autres ne sont pas d’accord sur l’idée de consacrer une part minimale du budget de la Pac à ces dispositif. La France, les Pays-Bas, le Danemark ou encore l’Espagne sont favorables à la fixation d’un pourcentage unique au niveau de l’UE afin d’assurer un cadre réellement commun en la matière. Une position que soutien le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Mais pour la Pologne, l’Irlande ou la Belgique il y a un risque important de sous utilisation de ces fonds qui risquent alors d’être perdus, puisqu’il est difficile d’évaluer à l’avance le taux de souscription des agriculteurs à ces programmes volontaires. Par ailleurs les États membres sont également apparus très partagés sur la fixation d’un pourcentage commun au niveau européen de surfaces non productives dans le cadre de la conditionnalité renforcée des aides.

Stratégie « de la ferme à la table » : les Vingt-sept défendent la flexibilité de la Pac

La plupart des ministres de l’Agriculture, réunis le 20 juillet pour le premier Conseil agricole sous présidence allemande, ont exprimé leur scepticisme quant aux recommandations concernant la Pac que la Commission européenne doit présenter d’ici la fin de l’année dans le cadre de sa stratégie « de la ferme à la table ». Les États membres craignent que ces recommandations (qui porteront sur la biodiversité, le climat, les antibiotiques ou encore le bien-être animal) ne remettent en cause la flexibilité supplémentaire qui va leur être accordée par la future Pac pour la préparation de leurs plans stratégiques. Nombreux sont ceux qui demandent donc à Bruxelles de leur présenter une étude d’impact avant de leur adresser ces recommandations. Le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, s’est voulu rassurant :

« Avec ces recommandations nous ne voulons pas forcer la main des États membres mais les accompagner, et maintenir des règles d’équité au sein de l’UE ». Et, « si les objectifs de la stratégie “de la ferme à la table” doivent devenir contraignants nous publierons avant cela une étude d’impact. Et nous tiendrons compte du point de départ de chaque État membre », a promis sa collègue en charge de la Sureté alimentaire, Stella Kyriakides.

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