Aller au contenu principal

Un accord commercial « très improbable »

À ce stade des négociations et sans changement de position de la part du Royaume-Uni, « un accord commercial est très improbable », a admis le négociateur de l‘UE, Michel Barnier, le 23 juillet à l’issue d’une nouvelle session de négociations à Londres avec son homologue britannique, David Frost. Michel Barnier a mis en garde contre le temps très court qu’il reste aux deux parties – « à peine quelques semaines » – pour trouver un accord sur leur future relation une fois que le Royaume-Uni aura définitivement quitté le marché unique de l’UE le 31 décembre 2020 et éviter les « frictions » inévitables qui, sinon, se produiront au 1er janvier 2021, entre « quotas et droits de douane ». Car, a-t-il prévenu, « il y a des risques objectifs de ‘no deal’ ». Son homologue britannique David Frost est aussi de cet avis mais espère qu’un accord pourra être « atteint en septembre ». « Nous continuons à rechercher un accord dont l’essentiel est un accord de libre-échange similaire à celui que l’UE a déjà conclu avec le Canada, c’est-à-dire un accord fondé sur les précédents existants. Nous ne savons toujours pas pourquoi c’est si difficile pour l’UE, mais nous continuerons à négocier en gardant cela à l’esprit », a réagi David Frost. Les deux parties ont, certes, fait de légers progrès dans certains domaines, comme la gouvernance, par exemple. Londres aurait intégré l’idée que l’UE souhaite un accord global simplifié plutôt qu’une multitude d’accords sectoriels. Mais ces avancées sont minimes par rapport aux blocages qui existent toujours autour des questions de pêche et de règles du jeu équitables. Sur les règles du jeu équitables, le gouvernement britannique n’a pas montré comment il compte respecter « nos normes », estime Michel Barnier jugeant sur ce point, en particulier celui des aides d’État, qu’« il y a eu zéro progrès ». Le prochain cycle de négociation officielle entre les deux parties se tiendra à partir du 17 août.

Les plus lus

Famille de concessionnaire FENDT devant les tracteurs de sa concession.
Jeanne Monreysse poursuit l’aventure familiale

Avec Jeanne Monreysse, une nouvelle génération rejoint le siège du concessionnaire FENDT du Cantal. 

vue aérienne de terres agricoles
Fermages 2025, l’évolution des méthodes de calcul

Propriétaires bailleurs et fermiers doivent redoubler d’attention : le calcul des fermages évolue. Longtemps limité à l’…

Des personnes regardent l'agricultrice donner à manger à ses vaches
Diversification, le plaisir de faire visiter sa ferme

Quelles sont les motivations d’Alexandra Berthon à faire visiter sa ferme ? Tel était le sujet d’une visite au Gaec du Mont…

Géobiologie : rétablir les bonnes ondes en élevage

Loin des idées reçues, la géobiologie s’impose à nouveau comme un appui pour prévenir stress, baisse de production et…

Deux nouvelles attaques de loup dans le Puy-de-Dôme, une troisième en cours d'analyse

Alors que le département accusait une seule attaque où la responsabilité du loup n'est pas écartée, deux autres viennent s'…

Assurance prairies : tous les "indices" de la faillite d’un système

Les éleveurs assurés laissés au bord de la route par un indice satellitaire défaillant qui occulte complètement la sécheresse…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière