Aller au contenu principal

Trouver la bonne échelle de neutralité

L’échelle de la ferme pourra être utile pour diffuser les bonnes pratiques en matière de réduction des émissions, mais est-elle adaptée en termes de politique ? Pour les experts, si la neutralité carbone espère entraîner une véritable transition, elle doit s’envisager à l’échelle de l’assiette, du territoire, ou de la filière.

L’échelle de la ferme pourra être utile pour diffuser les bonnes pratiques en matière de réduction des émissions, mais est-elle adaptée en termes de politique ? Pour les experts, si la neutralité carbone espère entraîner une véritable transition, elle doit s’envisager à l’échelle de l’assiette, du territoire, ou de la filière.
L’échelle de la ferme pourra être utile pour diffuser les bonnes pratiques en matière de réduction des émissions, mais est-elle adaptée en termes de politique ? Pour les experts, si la neutralité carbone espère entraîner une véritable transition, elle doit s’envisager à l’échelle de l’assiette, du territoire, ou de la filière.
© Annick Conté/Illustration

« Une très mauvaise idée. » Voilà ce que pense Sylvain Doublet, responsable de l’activité bioressources au sein de Solagro, de l’idée de mettre en avant des fermes zéro carbone. Le risque, pour lui, serait que le secteur agricole interprète mal ce signal. « Le zéro carbone à l’échelle de la ferme suppose que les émissions sont compensées par le stockage, et peut dissuader les producteurs de travailler sur l’atténuation », regrette Sylvain Doublet.
Au niveau européen, si le Green deal d’Ursula van der Leyen est clair sur son ambition tous secteurs confondus (neutralité carbone à l’horizon 2050), il reste encore flou sur les objectifs à fixer pour l’agriculture, et leurs modes de calcul. Un éclaircissement est attendu dans les prochains mois, dans le cadre de la révision de la législation européenne, attendue pour juin 2021
Si l’analyse à l’échelle de la ferme n’est pas adaptée, quel type de neutralité le secteur agricole doit-il viser ? « Ce qui serait le plus pertinent serait d’envisager la neutralité au niveau de l’empreinte alimentaire de chaque Français », estime Sylvain Doublet. Une approche qui convergerait avec l’Iddri, qui espère limiter les émissions du secteur agricole en généralisant des régimes moins caloriques.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière