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Trois jours déterminants pour créer son entreprise dans le Cantal

Pour attirer des actifs, le réseau Cantal accueil met en place des sessions ouvertes aux porteurs de projets. La prochaine se tient dans quelques jours en pays de Maurs.

Les responsables de Cantal accueil aux côtés de ceux du territoire du pays de Maurs et l’Association pour le développement du pays d’Aurillac.
Les responsables de Cantal accueil aux côtés de ceux du territoire du pays de Maurs et l’Association pour le développement du pays d’Aurillac.
© RSA

La plupart sont issus d’un milieu urbain et aspirent à changer de vie. Ils sont technicien de laboratoire, conductrice de travaux, coiffeuse ou maréchal-ferrant ; ils viennent de Roubaix dans le Nord, de Rochefort en Maine-et-Loire, ou de Courcouronnes en région parisienne ; ils rêvent de venir dans le Cantal élever des moutons, reprendre un bar en gérance, créer un gîte, etc. Pour les aider à affiner leur projet, une nouvelle session d’accueil d’actifs s’ouvre. Elle se tiendra cette fois en pays de Maurs, du 21 au 23 octobre. Ne nous-y trompons pas, les participants ne sont pas de doux rêveurs : la plupart sont largement diplômés, la commission qui sélectionne les dossiers est rigoureuse, et les exemples d’installations réussies, suite à ces sessions, se multiplient. Sur 193 projets présentés en onze sessions, 44 se sont concrétisés dans le Cantal ; une vingtaine d’autres ont choisi un changement de vie mais dans un autre département ; beaucoup encore mûrissent leur réflexion.

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Douzième session

Durant trois jours, seront étudiés les 17 projets retenus (sur 60 présentés), portés par 32 nouveaux arrivants potentiels. Ils rencontreront ainsi les bons interlocuteurs, à même d’affiner avec eux le projet d’installation commerciale, artisanale ou agricole. L’Adasea et les Jeunes agriculteurs (pour la partie agricole), la Chambre de métiers (pour l’artisanat), la CCI (pour les commerces), le Conseil général (pour les aides à l’installation) sont autant de facilitateurs qui délivreront leurs conseils et assureront le suivi durant la mise en place du projet. “On est peu nombreux, on se connaît bien, cette communauté forme un vrai réseau d’intelligence”, estime Bruno Avignon, directeur du Comité d’expansion économique, pressé de rencontrer les candidats de cette douzième session. Ceux-ci se feront aussi une idée plus fine de leur projet de vie et de leur nouvel environnement, avec les élus locaux qui présenteront le territoire, ses atouts, ses services et... quelques affaires à reprendre. Durant cette session, ils seront logés à l’auberge de Concasty, se réuniront à Boisset ou Saint-Étienne-de-Maurs, visiteront des entreprises à Mourjou ou Maurs, découvriront Naucaze à Saint-Julien-de-Toursac, mais surtout travailleront de manière collective puis individuelle sur leur projet. “Un programme très dense”, assurent celles et ceux qui sont déjà passés par là. Ces exemples d’intégration réussie viendront également témoigner.

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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