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Trente ans de passion

Il y a de cela 30 ans, deux amis cueilleurs de plantes sauvages créent la Sicarappam. Leur but, mutualiser leurs efforts, afin de vivre d’un métier ancestral, remis au goût du jour.

Dans un souci de traçabilité et d’un produit fini de qualité, la Sicarappam transforme les plantes sur place, comme ici en coupe infusette.
Dans un souci de traçabilité et d’un produit fini de qualité, la Sicarappam transforme les plantes sur place, comme ici en coupe infusette.
© Karen Maruel

Quand on franchit la porte de la Sicarappam*, il y a comme un parfum dans l’air. Ortie, aubépine, framboisier… Le mélange est un régal olfactif ! Et pour cause, les 45 adhérents de la coopérative, cueilleurs ou cultivateurs en Auvergne et sur les départements limitrophes, récoltent chaque année pas moins de 600 références de plantes partout en France. Voici l’histoire d’une coopérative agricole unique en France au succès bondissant.

Structure professionnelle aux valeurs collectives
Denis Chaud crée la coopérative en 1987 avec un ami cueilleur, pour perpétuer le métier et le remettre au goût du jour par la demande croissante d’une production française de plantes médicinales et aromatiques de qualité. Dix ans plus tard, arrivent des jeunes dynamiques qui veulent vivre de leur métier.

Dans un contexte favorable où la demande se fait grandissante, la coopérative a plus que triplé son chiffre d’affaires annuel en 12 ans, passant de 400 000 euros à 1 340 000 en 2016. Soit une augmentation de 15 à 20 % chaque année. Aujourd’hui installée à Aubiat, la Sicarappam compte 45 adhérents, en majorité des cueilleurs (75 % contre 25 % de producteurs). Douze cultivateurs adhèrent à la coopérative, dont huit qui exercent leur passion dans le Puy-de-Dôme.

Au fil du temps, la Sicarappam s’est professionnalisée. Elle emploie désormais cinq salariés à plein temps : trois personnes gèrent la production et deux autres l’administratif et les relations avec les producteurs et les clients. Mais fière d’une idéologie collective, la coopérative a su conserver ses valeurs humaines et son éthique professionnelle.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1441, du 4 janvier 2018, en page 16.


 

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