Aller au contenu principal

Treize fournisseurs associés pour proposer un aliment sécheresse

Hasard des chiffres : le 13 juillet, 13 marchands d’aliment s’engageaient à la demande de la FDSEA et des JA pour commercialiser un aliment sécheresse cantalien unique.

Le Cantal est l’un des premiers départements à formaliser un aliment sécheresse.
Le Cantal est l’un des premiers départements à formaliser un aliment sécheresse.
© P.O.
Ils sont 13, 13 marchands d’aliments à avoir répondu à l’appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs du Cantal pour proposer un aliment sécheresse de même valeur nutritive et au même prix à leurs clients afin de parer du moins partiellement au déficit fourrager. À peine plus d’un mois après de premiers contacts avec les fournisseurs intervenant localement, une convention a ainsi été signée le 13 juillet à la Chambre d’agriculture avec les deux syndicats d’exploitants agricoles pour officialiser cet engagement, le Cantal devenant ainsi un des tout premiers départements à finaliser cette démarche.

Pas si simple en 2011

 

Pourtant, les choses ont été beaucoup plus compliquées qu’en 2003 et 2005 où un tel aliment avait déjà été élaboré : “Le tarif des matières premières n’a rien à voir cette année et la disponibilité sur les produits cellulosiques est bien plus réduite”, a exposé Michel Lacoste, en charge à la FDSEA du dossier. De fait, les partenaires, tous adhérents à la charte de qualité de l’élevage du Cantal, n’ont pu aboutir à une formule strictement identique de l’aliment mais tous garantissent la même valeur nutritive (0,9 unité fourragère/kg de matière sèche, 15 % de matière azotée totale) et un même prix plafonné à 245 euros HT/tonne livrée jusqu’au 31 août 2011. Au vu de la disponibilité et des cours des composants, ce tarif pouvant évoluer au-delà de cette date. “Nous avons été motivés dès le départ pour proposer un aliment identique et faire ainsi un geste un peu fort en direction des producteurs, on fera tout pour tenir et les volumes et les prix” : à l’image de Michel Raymond, président de Centraliment (groupe Altitude), les marchands autour de la table ont affiché leur bonne volonté non sans relever les contraintes fortes auxquelles eux-mêmes sont soumis. Des contraintes pour s’approvisionner en matières premières, pour acheminer ces dernières et dégager la logistique nécessaire en interne, les usines de fabrication étant déjà pour beaucoup saturées. Chacun étant bien conscient par ailleurs que “l’aliment sécheresse ne couvrira pas tous les besoins” et appuyant l’opération paille engagée par l’association Sécheresse 2011. Avec un bémol cependant : l’impossibilité à cette heure pour les producteurs engagés dans l’AOP cantal d’utiliser de l’aliment liquide en complément de la paille.

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Les plus lus

Portrait Jean Prat : Le défi d’une transmission réussie en agriculture

 Lubersac, octobre 2025 — À 21 ans, Jean Prat incarne une nouvelle génération d’agriculteurs : celle qui allie…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

Municipales 2026 : Patrick Casagrande officiellement candidat sur Aurillac

Patrick Casagrande est le premier candidat officiel aux Municipales sur Aurillac. A 34 ans, l'enfant du quartier du Cap blanc…

Fermage : l'indice 2025 évolue

La saison des fermages est ouverte ! L'indice a évolué cette année encore vers une augmentation.

15 jours sans export bovins à cause de la DNC, à quels impacts s'attendre sur la filière bovine ?

L'export des bovins vivants est fermé depuis une semaine maintenant, non sans occasionner des conséquences économiques au sein…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière