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Équin
Travailler tous ensemble au cœur d’une même filière

La troisième édition de la journée du réseau équin limousin s’est déroulée la semaine dernière à Brive-la-Gaillarde (19).

© La Creuse agricole et rurale

Ils étaient un peu plus d’une soixantaine, la semaine dernière, a avoir rejoint la cité gaillarde pour participer à la troisième édition de la journée du réseau équin limousin qui s’est tenue à la Chambre d’agriculture de Brive (19). Une journée organisée par REFErences, le réseau économique de la filière équine, sur le thème suivant : Gestion du risque sanitaire, analyse et optimisation des pratiques. Parmi l’auditoire, quelques-uns des élèves du lycée agricole Edgard Pisani de Tulle-Naves, venus s’informer auprès des professionnels de la filière, de ce qui les attend lorsqu’ils prendront la décision de commencer une activité équine, en Limousin ou ailleurs en France, à la sortie de leurs études.
À l’occasion de cette journée, tous se sont réunis autour de deux des partenaires régionaux du réseau REFErences : Thierry Jamot, de la Fédération nationale du cheval, et Bernard Chevalier, président du Conseil du cheval en Limousin, pour la présentation des résultats technico-économiques du réseau équin, un état des lieux des pratiques et des coûts sanitaires dans les exploitations. «En Limousin, on compte près de 20000 équidés, répartis sur toutes les composantes, et vous voir tous ici aujourd’hui montre plus que jamais notre volonté de travailler tous ensemble au cœur d’une seule et même filière», commence Bernard Chevalier. «Le financement qui a permis de mettre en place le réseau REFErences commence à s’épuiser. La filière équine a trente ans de retard sur les autres filières d’élevage. Il faut rattraper ce retard et pour cela, il faut continuer à avoir des références pour faciliter l’installation des jeunes, apporter des suivis techniques, économiques et sanitaires sur nos exploitations», continue Thierry Jamot.

Optimiser produits et charges
Le référent régional, Guillaume Mathieu, a poursuivi le compte-rendu en présentant les résultats technico-économiques 2011 du réseau équin. Des résultats qui découlent de l’étude de 51 exploitations sur les régions Limousin-Auvergne-Centre et Poitou-Charentes, toutes composantes confondues. «En ce qui concerne les systèmes spécialisés en sport, les résultats économiques sont faibles comme les années précédentes, avec un EBE moyen/UMO de 4276 euros. En système diversifié, les résultats sont supérieurs, avec un EBE moyen/UMO de 47169 euros et 35407 euros pour les chevaux de trait. Les établissements équestres (centres, pensions, poneys clubs, etc.) affichent des résultats moyens de l’ordre de 25000 euros d’EBE/UMO».
«La bonne santé d’une activité équine dépend aujourd’hui de plusieurs critères. On constate que les exploitations qui parviennent à optimiser produits et charges ont les meilleurs résultats économiques. En élaborant différentes stratégies commerciales impactant sur les produits d’exploitations et en tendant toujours vers une très forte variabilité des niveaux de charge qui impacte sur la marge brute», complète Sophie Boyer de l’Institut de l’Elevage.

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 5 avril 2013.

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