Tirer le prix vers le haut pour générer de la plus-value
La valeur ajoutée redistribuée au producteur n’est pas encore connue, elle dépendra du prix du kilo de cantal.
L’équipe du Cif rappelle aux producteurs que s’engager dans la démarche AOC est un choix “économique et culturel”.
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L'Union du Cantal
Que devient le lait des producteurs dans le Cantal ? Bientôt, réponse sera donnée à cette question récurrente. Les agriculteurs qui se seront engagés dans une démarche AOC auront la certitude que leur lait est transformé en fromage labellisé. Le Comité interprofessionnel des fromages, syndicat interprofessionnel qui a en charge la gestion des appellations salers et cantal, a organisé des réunions de secteur à l’attention des producteurs laitiers. Celles-ci ont servi à rappeler l’historique de la démarche AOC, à les informer sur la situation actuelle et à leur présenter la stratégie qui sera conduite demain dans le but de dégager une plus-value à redistribuer à la filière. L’une d’elle s’est tenue le 20 avril à Pleaux.
Une AOC qui évolue
C’est Maryline Pierre, élève ingénieur, qui est revenue sur les éléments du cahier des charges de 1986 et sur ce qui a conduit au nouveau décret qui vient d’être signé. “Il y a 20 ans, pour faire partie de la démarche AOC, le producteur devait avoir son tank à lait dans la zone et son troupeau devait être indemne de brucellose et de tuberculose”, résume-t-elle. Désormais, les exigences se renforcent, pour tous les acteurs de la filière. Chacun doit donc formellement s’engager. La signature d’une habilitation est demandée aux producteurs de lait, bien sûr, mais aussi aux collecteurs, aux transformateurs et aux affineurs. Ce qui implique à chaque niveau des règles à respecter, des opérations d’enregistrement et... des contrôles, au moins à trois niveaux. Le Cif insiste bien sur le fait que chaque maillon de la filière devra fournir des efforts accrus et que chaque point a été validé à l’unanimité des trois collèges qui composent le comité interprofessionnel : producteurs, transformateurs et affineurs. “Nous ne sommes plus là pour débattre du contenu, qui est désormais acté et paru au Journal officiel, mais sur la mise en œuvre de ce nouveau décret”, tient à préciser le président du Cif, Michel Lascoste.
Mieux valoriser le kilo de fromage
Le directeur, Yves Laubert, détaille pour sa part le fonctionnement du Cif et les travaux engagés par trois commissions professionnelles. La commission technique, qui a pour objet d’accompagner le décret et de sécuriser le fonctionnement sanitaire, rédige un plan de contrôle et construit des documents d’enregistrement. La commission économique, qui fait du développement une priorité, planche sur le partage de valeur ajoutée. Enfin la commission promotion, chargée d’étudier l’environnement de la filière et préparer une stratégie de communication collective, vient d’engager une étude consommateurs et s’apprête à choisir une agence de communication. M. Laubert souligne à l’attention des producteurs que toutes les démarches entreprises n’ont pour objet que de tirer le prix vers le haut afin de mieux valoriser le kilo de fromage... et le litre de lait AOC cantal. Et de conclure : “Tout ce qui est fait, c’est pour ça” !
Une AOC qui évolue
C’est Maryline Pierre, élève ingénieur, qui est revenue sur les éléments du cahier des charges de 1986 et sur ce qui a conduit au nouveau décret qui vient d’être signé. “Il y a 20 ans, pour faire partie de la démarche AOC, le producteur devait avoir son tank à lait dans la zone et son troupeau devait être indemne de brucellose et de tuberculose”, résume-t-elle. Désormais, les exigences se renforcent, pour tous les acteurs de la filière. Chacun doit donc formellement s’engager. La signature d’une habilitation est demandée aux producteurs de lait, bien sûr, mais aussi aux collecteurs, aux transformateurs et aux affineurs. Ce qui implique à chaque niveau des règles à respecter, des opérations d’enregistrement et... des contrôles, au moins à trois niveaux. Le Cif insiste bien sur le fait que chaque maillon de la filière devra fournir des efforts accrus et que chaque point a été validé à l’unanimité des trois collèges qui composent le comité interprofessionnel : producteurs, transformateurs et affineurs. “Nous ne sommes plus là pour débattre du contenu, qui est désormais acté et paru au Journal officiel, mais sur la mise en œuvre de ce nouveau décret”, tient à préciser le président du Cif, Michel Lascoste.
Mieux valoriser le kilo de fromage
Le directeur, Yves Laubert, détaille pour sa part le fonctionnement du Cif et les travaux engagés par trois commissions professionnelles. La commission technique, qui a pour objet d’accompagner le décret et de sécuriser le fonctionnement sanitaire, rédige un plan de contrôle et construit des documents d’enregistrement. La commission économique, qui fait du développement une priorité, planche sur le partage de valeur ajoutée. Enfin la commission promotion, chargée d’étudier l’environnement de la filière et préparer une stratégie de communication collective, vient d’engager une étude consommateurs et s’apprête à choisir une agence de communication. M. Laubert souligne à l’attention des producteurs que toutes les démarches entreprises n’ont pour objet que de tirer le prix vers le haut afin de mieux valoriser le kilo de fromage... et le litre de lait AOC cantal. Et de conclure : “Tout ce qui est fait, c’est pour ça” !