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Prophylaxies en cheptel ovin et caprin
Surveillance de la brucellose ovine et caprine

La prophylaxie de la brucellose se déroule sur le département de la Creuse du 1er avril au 30 septembre de l’année en cours. Elle concerne l’ensemble des détenteurs d’ovins et de caprins.

© GDS Creuse

Cet article présente les modalités d’application du nouveau dispositif mis en place par l’arrêté du 10 octobre 2013 fixant les mesures techniques et administratives relatives à la prophylaxie collective et à la police sanitaire de la brucellose ovine et caprine.

Une situation nationale favorable
La France n’a connu aucun foyer de brucellose ovine et caprine depuis fin 2003 et la vaccination n’est plus pratiquée dans les départements depuis 2008 (sauf région PACA depuis 2010). 64 départements sont reconnus officiellement indemnes de brucellose des petits ruminants (Brucella melitensis) par la commission européenne. La situation de la France est favorable, dans un contexte assaini. Toutefois, les événements récents (cas bovins en 2012, cas humains, etc.) illustrent bien que sa réapparition en France ne peut pas être exclue et cela nécessite donc de rester vigilant.

Une évolution de la réglementation pour s’adapter à notre situation épidémiologique maintenant favorable
Le dispositif actuel a été mis en place en 1998, période où la maladie était largement présente sur le territoire, en particulier dans le sud-ouest. Le nouveau dispositif permet de détecter précocement la réapparition éventuelle de foyers de brucellose chez les petits ruminants et de vérifier le maintien de la situation favorable au niveau national, tout en étant en conformité avec la réglementation européenne. Les deux volets de la surveillance de la brucellose : le dépistage sérologique régulier dans les troupeaux (surveillance programmée) et la surveillance des avortements (surveillance événementielle) ont fait l’objet de révision pour s’adapter à la situation épidémiologique actuelle.
– La surveillance événementielle est désormais basée sur la déclaration et l’investigation des séries d’avortements (cf. encadré).
– La surveillance programmée est basée sur le dépistage intra-cheptel sur une fraction du troupeau quel que soit le type de production.

Un dépistage sérologique sur les animaux en âge de reproduire tous les 5 ans
La prophylaxie est basée sur des analyses individuelles sur prélèvement de sang. Le contrôle est réalisé à un rythme quinquennal, du 1er avril au 30 septembre de l’année en cours, sur une fraction représentative d’animaux répartie de la manière suivante :
– Tous les animaux mâles non-castrés âgés de plus de six mois.
– Tous les animaux introduits (hors naissance) depuis le contrôle précédent.
– 25 % des femelles en âge de reproduire ou en lactation, avec un minimum de 50.
– Toutes les femelles pour les exploitations de moins de 50 animaux.
Si possible, les animaux ayant été dépistés lors du contrôle précédent sont exclus du dépistage. Parmi les animaux éligibles n’ayant pas encore fait l’objet d’un dépistage, l’échantillonnage est conduit de la manière la plus aléatoire possible, c’est-à-dire sans cibler des animaux partageant un caractère commun (animaux du même lot). Tous les détenteurs d’ovins ou de caprins, même à faible effectif, sont soumis à cette règle.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 13 juin 2014.

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