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Sucrerie de Bourdon

© C. Rolle

Les réactions ont été nombreuses à l’annonce du projet de fermeture de la sucrerie de Bourdon.


La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) a demandé à Cristal Union de ne laisser « aucun agriculteur sur le bord de la route », regrettant « que la coopérative ait été conduite à prendre, dès la première crise post-quota, une décision qui ampute le potentiel français de production de sucre et risque de faire disparaître en Limagne un des plus anciens bassins betteraviers français représenté par 423 planteurs et 5 000 ha ».


Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme souligne dans un communiqué que le site de Bourdon « possède des atouts indéniables, de par sa situation géographique, son savoir-faire, sa viabilité économique ; aussi, les producteurs, les salariés, les collectivités locales, les élus de toutes sensibilités, les autorités de l’Etat, les ministres concernés (de l’agriculture, des finances) doivent travailler à trouver des solutions de pérennisation du site Bourdon. En tout cas, ce sera mon engagement de parlementaire au Sénat ».


Pour le député André Chassaigne, « cette décision a été prise au mépris de l'esprit du modèle coopératif agricole et agroalimentaire, sans concertation des producteurs betteraviers coopérateurs (…). Une telle atteinte à la filière betteravière, en France comme en Limagne, appelle des réponses à la hauteur de la part des pouvoirs publics. »


Dans un communiqué, la région Auvergne-Rhône-Alpes indique vouloir « aider la filière selon des modalités qui restent à définir, à s’organiser à travers une aide d’urgence, un soutien à l’investissement via les Fonds européens et une aide sur la Recherche ». La Région souligne qu’elle ne laissera pas tomber la plus ancienne sucrerie de France. « Sa disparition mettrait en péril l’équilibre d’une filière qui s’étend dans le Puy-de-Dôme et l’Allier déjà impactée par les aléas et les maladies. Seule sucrerie située au Sud de la Loire et dont la moitié de la production fournit notre région, Bourdon illustre également, la production de proximité chère à Auvergne-Rhône-Alpes ».

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