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« Stocker l’eau aujourd’hui pour survivre demain »

© @DR

Le Puy-de-Dôme, fort de 80% de son irrigation organisée en système collectif via les ASA, compte aussi de nombreux irrigants individuels. Unis au quotidien, les irrigants individuels et les collectifs ont œuvré pour gérer et organiser la campagne d'irrigation 2019. Le syndicat des irrigants individuels est là pour les représenter et les défendre. L’année 2019, montre l'importance de notre syndicat. Soyons en certains, il y aura un après 2019. Extrêmement chaude et sèche, aux funestes conséquences pour l’agriculture du département, elle pourrait annoncer une nouvelle ère dans la gestion de l’eau sur le Puy-de-Dôme. C’est du moins ce que nous voulons croire. Nous en sommes convaincus depuis longtemps mais encore faut-il convaincre les pouvoirs publics de l’absolue nécessité de stocker l’eau en période d’abondance hivernale afin d’avoir davantage de réserves pour les périodes sèches. Et l’agriculture n’en serait pas l’unique bénéficiaire. Sans Naussac, l’eau ne coulerait pas toujours au robinet des Clermontois l’été. Le stockage de l’eau pour créer de la ressource est au cœur de beaucoup de débats et défraye la chronique surtout chez nos opposants. Pour autant, le Conseil régional soutient des projets de retenues collinaires ou de bassins de rétention. Le ministre de l’Agriculture répète régulièrement que des retenues vont se construire partout sur le territoire national. Les irrigants du Puy-de-Dôme ne veulent pas passer à côté. Nous soutenons également la création d’un barrage conséquent (de type Naussac 2) pour pallier les futures pénuries d’eau et ce pour tous les usages. Mais si on veut maintenir l’agriculture du Puy-de-Dôme, il faut trouver des solutions sur le court terme car dans dix ans, le climat aura fait du tri. Le syndicalisme est à pied d’œuvre dans les négociations pour faire entendre la voix de tous les irrigants dans l’intérêt commun de développer l’irrigation du département et qu’un maximum d’agriculteurs puissent en bénéficier. Nous préparons une réunion d’information avec le Conseil régional et la DDT 63 afin d’éclairer les agriculteurs sur le sujet pour leur permettre de monter des dossiers d’autorisation et de financement. Nous sommes conscients que ce sujet vous préoccupe. Aussi nous mettons tout en œuvre pour que nos convictions soient suivies d’effets : arrêtons d’en parler, commençons à creuser !

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