Southdown : un concours de qualité au Sommet
La race Southdown était à l’honneur hier au Sommet de l’élevage. Quarante-huit animaux étaient sur le ring pour le concours de la race conduit par deux juges anglais et l’association Southdown France. Un concours de grande qualité pour les 170 ans de présence de la Southdown en France.
La race Southdown était à l’honneur hier au Sommet de l’élevage. Quarante-huit animaux étaient sur le ring pour le concours de la race conduit par deux juges anglais et l’association Southdown France. Un concours de grande qualité pour les 170 ans de présence de la Southdown en France.

On parlait anglais du côté du ring ovins hier au Sommet. Et pour cause, pour juger les 48 brebis et béliers Southdown en lice pour le concours de la race, les deux juges étaient anglais. Introduite en France par le comte de Bouillé en 1855 à l'occasion de l'exposition universelle de Paris, la race Southdown est en effet originaire du sud de l'Angleterre (Sussex). Très présente dans les élevages ovins français dans les années soixante où on en dénombrait près de 600 000, la race est aujourd’hui menacée. Aujourd’hui, l’association française des éleveurs de Southdown s’attache à maintenir la race, sa génétique et ses standards de qualité.
170 ans de présence en France
Pour le 170e anniversaire de la présence de la race en France, l’association avait réuni mercredi 7 octobre au Sommet quarante-huit brebis et béliers en provenance d’une dizaine d’élevages. Pour juger ces animaux rustiques aux grandes aptitudes bouchères, deux juges anglais étaient aux manettes. Michèle Boudoin, présidente de la Fédération Nationale Ovine (FNO) et Patrick Soury, président d’Interbev ovins étaient également présents. « C’est une chance pour nous de pouvoir présenter des ovins en 2025 au Sommet après deux années difficiles, a rappelé la présidente de la FNO. Le Sommet permet de mettre en avant l’excellence de la génétique française ». Patrick Soury a souligné pour sa part l’importance du travail conduit par les éleveurs sur la génétique et la nécessaire transmission de ces savoirs pour assurer la souveraineté de l’élevage français. À l’issue du concours et de la présentation des éleveurs propriétaires, quatre prix de sections ont été remis ainsi que trois prix de championnat et un prix d’ensemble. Le Haut-Viennois Christophe Goupillou (EARL du Cheni à Saint-Yrieix-la-Perche) s’est illustré en remportant trois premiers prix : antenaise (brebis de 10 à 18 mois), prix de championnat femelle et prix d’ensemble.
P. Dumont