S’organiser et anticiper pour s’adapter aux évolutions de consommation
Association non-commerciale, l’organisation de producteurs Élvea nord Midi-Pyrénées-Lozère s’est réunie en assemblée générale, vendredi 6 juillet à Nasbinals, sous la présidence de Jean-Luc Rouquette.
Crée en 1989 et, répartie sur quatre départements (Aveyron, Tarn, Lozère et Lot), Élvea est une association d’éleveurs indépendants. Elle est fondée sur le partenariat entre éleveurs et acheteurs (négociants, chevillards et bouchers-abatteurs) afin d’organiser collectivement la filière viande bovine-ovine et de défendre le commerce privé. Elle compte un collège acheteurs de 78 membres. L’organisation de producteurs non-commerciale tenait son assemblée générale annuelle, vendredi 6 juillet à Nasbinals. Pour commencer la séance, un bilan d’activité des sections ovine et bovine a été effectué.
La section bovin viande rassemblait 417 éleveurs au 31 décembre 2017, dont une trentaine de producteurs en Lozère. La répartition de la production d’Élvea compte 39 % de ses producteurs en filière Label rouge « veaux d’Aveyron du Ségala », 45,26 % sont des producteurs de bovins maigres, 11 % produisent du veau lourd, 2,37 % sont en production de veaux sous la mère label rouge et enfin 2 % sont des engraisseurs. « L’année 2017 a été moyenne pour la vente de très bonne viande, confie Jean-Luc Rouquette, président d’Élvea. En 2018, la baisse de consommation de viande se poursuit. En revanche, nous avons eu de meilleures ventes de broutards maigres, d’où le travail à réaliser dans les filières de qualité plus rémunératrices ».
Du côté de la section ovine, elle compte 143 éleveurs. L’association enregistre un même nombre d’adhérents répartit sur l’Aveyron, le Lot et la Corrèze mais une baisse du nombre de brebis. L’année 2017 a été particulièrement difficile. En cause : « les importations des agneaux provenant de Nouvelle-Zélande, d’Irlande et du Royaume-Uni qui ont conduit à une baisse du prix, explique Nadine Vernhes, vice-présidente de l’association et responsable de la section ovine. L’année 2018 démarre mieux. La demande des acheteurs en signe officiel de qualité est de plus en plus importante. Cette demande se traduit par l’augmentation du nombre de la commercialisation en signe officiel qualité ». Pour l’ensemble de ces productions, l’association s’est intégrée dans les démarches de qualité tels que le Bœuf fermier Aubrac, le Cipam pour la production d’agneaux sous la mère et l’Irva pour les filières veaux d’Aveyron et du Ségala Label rouge. Éleva est également engagée dans l’association Gélioc mais aussi avec l’OS Aubrac, l’OS Lacaune et Fedatest « pour l’amélioration, la diffusion et la promotion de la génétique ovine et bovine », continue Jean-Luc Rouquette.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1468, du 12 juillet 2018, en page 3.