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Sommet de l'élevage : une 24e édition en vitesse de croissance : Et ça continue encore et encore…

À l’occasion d’une conférence de presse, les organisateurs du Sommet de l’élevage ont dévoilé les temps forts de l’édition 2015, qui se déroulera les 7, 8 et 9 octobre à la Grande Halle d’Auvergne.

© SC

Jacques Chazalet et Fabrice Berthon, respectivement président et commissaire général du Sommet de l’élevage avaient le sourire mardi dernier. Une fois n’est pas coutume, le cru 2015 de la manifestation dédiée à l’élevage s’annonce sous les meilleurs auspices avec un taux de remplissage jamais égalé jusqu’à présent puisque le salon accueillera 1 315 exposants sur une surface globale de 75 000 m² d’exposition. Après deux ans de tractations avec les différentes collectivités locales, notamment avec le Conseil régional d’Auvergne, propriétaire du site de la Grande Halle d’Auvergne, le Sommet de l’élevage a finalement obtenu gain de cause et pourra proposer aux visiteurs, dès cette année, un espace d’exposition supplémentaire de 6 000 m². L’an prochain, le plateau d’exposition s’étoffera encore avec 25 000 m² de plus.
Avec de telles perspectives, l’événement peut s’enorgueillir de viser haut. « Clermont-Ferrand doit devenir la capitale mondiale du commerce de l’élevage », n’hésite pas à annoncer clairement Fabrice Berthon. Si l’expansion est un signe encourageant, d’autres signaux pourraient faire de cet objectif une réalité. Parmi les 270 sociétés étrangères exposantes venues de 28 pays, cette année, le Sommet accueillera deux poids lourds du commerce de génétique animale venus de Hongrie et d’Australie. « C’est la première fois qu’ils viennent en France, et ils ont choisi le Sommet de l’élevage », se félicite Benoît Delaloy, responsable international du salon. Pour les visiteurs étrangers mais aussi français, il a concocté avec l’ensemble des partenaires des programmes sur-mesure de visites d’élevage dont les éleveurs sont friands. 35 visites sont programmées contre 28 l’an passé, avec un pré-tour de découverte de filières, le mardi 6 octobre. « La vraie plus value du Sommet de l’élevage, c’est de pouvoir faire découvrir aux visiteurs étrangers in situ les conditions réelles de l’élevage français », insiste Jacques Chazalet.

La belle rousse en concours national
Un sentiment largement partagé par Marc Gambarotto, directeur général de France Limousin Sélection. Maître d’œuvre du concours national Limousin qui pour la troisième fois prendra ses quartiers du côté de la Grande Halle d’Auvergne, le directeur estime que le Sommet constitue une très belle vitrine pour l’élevage du Massif central. Si lors du premier national Limousin organisé au Sommet en 2004, certains éleveurs n’étaient pas convaincus, force est de constater que désormais ça se bouscule au portillon pour présenter des bêtes à Cournon. « Actuellement, nous avons 569 animaux déclarés qui pourraient participer au national, et nous n’avons que 386 places », souligne le responsable. Toujours ce manque criant d’espace, qui pourrait être résolu si les concours nationaux étaient délocalisés au Zénith, comme cela avait été le cas en 2009 avec la race salers et en 2010 avec la race charolaise. Une hypothèse pas impossible pour le président du Sommet de l’élevage : « On va essayer pour 2016 de revenir au Zénith, même si cela constitue une prouesse technique et un engagement financier conséquent ».
Outre le national Limousin, le Sommet en 2015 fera la part belle aux concours interrégionaux des races allaitantes mais aussi laitières. Du côté du pôle ovins, quatre concours spéciaux sont programmés : mouton Charollais, Île-de-France, Texel et Rava ; un challenge génétique des « Rustiques d’Or » et une vente aux enchères de la race Hampshire. Rendez-vous plébiscité par les éleveurs équins, le Sommet proposera différents concours interrégionaux avec au total 300 bêtes en compétition ou présentation.
Fidèle à sa volonté d’être à la pointe de l’actualité agricole, quelle soit de nature politique, technique, économique, réglementaire ou sociale, le salon accueillera vingt-cinq conférences. Autant dire que les trois jours du prochain Sommet de l’élevage s’annoncent d’ores et déjà bien rempli.

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