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Puy-de-Dôme
Situation préoccupante dans le Cézallier

La pullulation des campagnols est à son plus haut niveau, la situation est alarmante pour la FDGDON 63.

Dans le Cézallier jusque dans les Dômes, la pullulation devient très préoccupante.
© M. Comte

Comme dans le Cantal, la situation dans le Puy-de-Dôme est alarmante. Dès l'automne, de nombreuses communes, notamment du Cézallier jusque dans les Dômes, étaient d'ores et déjà touchées par la pullulation du campagnol terrestre. "Les niveaux sont très forts y compris dans des secteurs peu habituels comme Cournols" souligne Sandrine Laffont, ingénieure à la FDGDON 63. L'année 2021, avec son humidité ambiante et profitable aux prairies, a amélioré le développement des ravageurs. "L'herbe a continué de pousser apportant beaucoup de nourriture et cachant la présence des campagnols aux prédateurs."

"La lutte doit s'intensifier"

L'hiver leur est d'ordinaire moins profitable puisqu'environ 50% de la population, "les individus les plus vieux", meurent durant la saison. Sandrine Laffont espère voir au printemps les premiers signes de déclins auquel cas : "la situation deviendra alarmante". L'autorisation du Ratron GW à la charrue arrive à point nommé. Ce moyen de lutte seul ne suffit cependant pas. "La lutte collective doit s'intensifier et se généraliser. Nous le martelons depuis des années " rappelle Philippe Bonhomme, président de la FDGDON 63.
Le président de la FDGDON est d'autant plus intransigeant sur ce point qu'aujourd'hui "des solutions existent pour se décharger à moindre frais de cette lutte notamment contre les taupes". Le FMSE permet de couvrir jusqu'à 75% le coût du matériel et/ou les interventions d'organismes. Plus de 250 agriculteurs du Puy-de-Dôme ont déjà souscrit à des contrats de lutte. "Les gens se mobilisent de plus en plus précocement et collectivement" précise Sandrine Laffont. Dans plusieurs communes, des groupes d'agriculteurs se forment pour faire intervenir des sociétés spécialisées. Ce sont alors plusieurs centaines d'hectares qui sont piégés et/ou traités au printemps et à l'automne. "Aujourd'hui, nous avons tout ce qu'il faut pour lutter. Il n'y a plus d'excuse à ne pas le faire et il faut arrêter de croire que les renards et les rapaces feront tout le boulot à eux seuls" souligne Philippe Bonhomme.

 

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