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Session de fin d’année pour la Chambre d’Agriculture de la Creuse

Le vendredi 28 novembre, entre Zones Vulnérables et autres sujets d’actualité, la dernière session de la Chambre d’Agriculture de la Creuse pour l’année 2014 a été riche de débats.

De gauche à droite, Pascal Lerousseau, premier vice-président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Christian Chocquet, préfet de la Creuse, Jean-Philippe Viollet, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Gilles Pivette, directeur, et Jean Commergnat, vice-président du Conseil général de la Creuse.
De gauche à droite, Pascal Lerousseau, premier vice-président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Christian Chocquet, préfet de la Creuse, Jean-Philippe Viollet, président de la Chambre d’agriculture de la Creuse, Gilles Pivette, directeur, et Jean Commergnat, vice-président du Conseil général de la Creuse.
© CDA 23

Zones Vulnérables et futures MAEC (Mesures agro-environnementales et climatiques)

Profitant de la participation à la Session de Christian Chocquet, préfet de la Creuse, les élus de la Chambre d’Agriculture n’ont pas manqué de rappeler leur mécontentement relatif à la posture prise par l’administration sur le dossier des Zones Vulnérables.
En effet, face aux remarques émanant de la Commission Européenne, l’État Français a opté pour un élargissement territorial des zones vulnérables ainsi que pour une révision du cahier des charges des pratiques incombant aux agriculteurs dans les dites zones. Le gouvernement a sollicité ses services afin d’organiser une consultation dans les territoires concernés par ces élargissements. Ceci étant, il semblerait que ces consultations n’avaient pour autre objectif que d’entériner les décisions déjà prises en haut lieu. De ce fait, lors du dernier CODERST (Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques), seule l’administration a voté pour l’élargissement de ces zones alors même que celle-ci avait préalablement assuré les représentants de la Chambre d’Agriculture de son soutien... Les membres de la Session ont donc vivement interpellé le Préfet sur cet état de fait. Lequel a rappelé le devoir de loyauté que les services décentralisés de l’État devaient à leur tutelle. Il s’engage toutefois à relayer l’argumentaire technique établi par les services de la Chambre Consulaire qui démontre les incohérences de ce nouveau classement. Par ailleurs, il indique qu’un projet est à l’étude sur le fait que les communes pourraient ne plus être classées dans leur totalité mais en fonction d’un zonage déterminé par les cours d’eaux les traversant.
Pour ce qui concerne les MAEC, l’année 2014 est une année charnière concernant la nouvelle programmation des financements européens dont les Conseils régionaux deviennent autorité de gestion. Ces aides constituent une incitation pour les agriculteurs exploitant des parcelles sur des territoires ciblés pour leur intérêt environnemental, à recourir ou à maintenir des pratiques favorables à la préservation de l’environnement. Il s’agit concrètement de mettre en place des MAEC à enjeu localisé à l’échelle d’une parcelle ou d’un groupe de parcelles pour répondre à un risque environnemental défini (qualité de l’eau, biodiversité, ...)
L’appel à projet pour 2015 est en cours et est en train d’être instruit par le Conseil Régional, en lien avec la DRAAF. Une enveloppe de 38 millions d’euros a été fléchée pour la région Limousin. Un arbitrage des projets présentés va avoir lieu début décembre. Les porteurs de projets peuvent être : une collectivité ou une structure territoriale (Conseil général, Parc naturel régional, etc.) ou encore une structure technique agricole environnementale telle que la Chambre d’Agriculture, l’ONF, …
Joel Bialoux, élu professionnel en charge des dossiers environnementaux, affirme que la Chambre d’Agriculture est d’accord pour créer des partenariats avec d’autres porteurs de projet mais attire l’attention de Jean Commergnat, vice-président du Conseil général de la Creuse, ainsi que du préfet, sur le fait que chacun reste bien dans son champ de compétence et dans les limites de son territoire. Par ailleurs, il demande un appui fort du Conseil général sur la candidature présentée par la CDA 23.
Ce dernier affirme que le Conseil général est tout à fait favorable à l’accompagnement des projets agricoles, surtout lorsqu’ils présentent un caractère innovant. S’exprimant aussi sur le dossier des zones vulnérables, il déplore que les médias se fassent trop souvent l’écho de discours portés par des structures quelques peu extrémistes, diabolisant l’ensemble des pratiques agricoles. Selon lui, l’origine des nitrates est plus souvent liée aux pratiques autres qu’agricoles (lessives, stations d’épuration...), notamment dans notre région qui pratique un élevage extensif.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 5 décembre 2014

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