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Météo
Service téléphonique de Météo France : forte augmentation des tarifs à venir

A partir du premier septembre prochain.

Un nouveau coup dans le portefeuille des agriculteurs. La direction de Météo France a décidé d'augmenter fortement les tarifs de ses services de diffusion des prévisions météo téléphonées : les 3250 ou encore 0 892 68 02 xx (xx étant le numéro du département) vont ainsi passer, le premier septembre, de 0,34 euro par minute actuellement à 1,35 euro au décroché plus 0,34 euro par minute. Soit une augmentation de 1,35 euro par appel.

 

Claudine Bourhis, directrice adjointe de la direction interrégionale Sud-Ouest de Météo France justifie cette hausse. Elle explique que ces services font partie du domaine concurrentiel, et non du service public. « Les tarifs étaient inchangés depuis seize ans. Ils sont beaucoup plus bas que ceux de nos concurrents. » Force ouvrière Météo France dénonce cette mesure : « Ces services viennent encore de démontrer leur pertinence et leur utilité pour tous les citoyens en apportant un maximum de précisions locales dans les situations météorologiques dangereuses et même dramatiques comme la tempête Xynthia ou les inondations de Draguignan ». Concernant le prix des services, le syndicat explique « qu'en réalité, la part reversée par l'opérateur téléphonique à Météo-France pour ce service n'a cessé d'augmenter car le coût des télécommunications a fortement diminué ».

 

Fermeture du centre de Guéret

Au premier septembre, le service se verra améliorer par le passage des prévisions à 9 jours au lieu de 7 jours actuellement. Météo France compte fermer de nombreux (32) centres départementaux à partir de 2012. Parmi eux, celui de Guéret. Celui-ci ne compte plus actuellement que 3 salariés : un délégué départemental, l'ingénieur Vincent Cailliez, qui est chargé de la représentation, de l'encadrement et de l'intervention technique lors des conditions météorologiques graves. Et deux techniciens de la météorologie. Mais dès le mois prochain, le centre ne comptera plus qu'un poste à temps plein et un à temps partiel. Concernant l'avenir des ces salariés, Météo France, par la voix de Claudine Bourhis, affirme avoir engagé « une démarche d'accompagnement individuel des agents concernés. On voudrait qu'ils restent à Météo France ». Vincent Cailliez, quant à lui, souhaite rester en Creuse… Où il sait que des postes d'ingénieurs météorologistes ne courent pas les rues !

 

La direction de Météo France explique que cette fermeture sera sans conséquence pour la qualité du service… Cela reste à démontrer. En tout cas, elle a déjà des conséquences sur la vie des personnels des centres départementaux.

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