Vie syndicale
Séance de réflexion à la FDSEA
Le Président de la FDSEA, Pascal Lerousseau, a réuni son Conseil Départemental le 26 janvier dernier pour débattre de l’actualité et plancher sur des sujets de réflexion soumis par la FNSEA.
En ce début d’année, la FDSEA a souhaité réunir son Conseil départemental afin de faire le point sur l’actualité et se positionner pour l’avenir. Et comment ne pas débuter ce Conseil sans évoquer la sécheresse et l’opération paille ? Le Président a ainsi souligné que les aides calamités étaient versées depuis 2 jours (le 24 janvier), rappelant le combat syndical mené pour la reconnaissance du département. Pour le vice-président Philippe Monteil, les 14 millions d’euros touchés par la Creuse ne couvriront certainement pas les frais engendrés par les surplus d’achats de fourrage. Quant à l’aide pour les semences de dérobées, victime de son succès, son enveloppe a été abondée par le Conseil régional. L’accent fut remis également sur l’opération paille conduite par la FDSEA avec le Loiret. Pour les membres de la FDSEA, il est important de poursuivre les relations engagées. Pour Pascal Lerousseau, «cette opération va dans le sens de la contractualisation sur laquelle la FNSEA met l’accent».
La réglementation des PP doit être assouplie
Autre sujet évoqué, les prairies permanentes. En effet, la FDSEA a décidé de faire de ce dossier son cheval de bataille. Afin d’anticiper au mieux les éventuels aléas climatiques et les sécheresses, il convient d’encourager les exploitations à plus d’autonomie en céréales et par là même en paille. Pour cela, il faudra lever certaines contraintes règlementaires. Dans le même ordre d’idée, l’évolution de la réglementation concernant les semences fermières a été évoquée. Le président a rappelé que cette modification ne concerne pas les céréales autoconsommées et intervient dès lors que plus de 92 tonnes de céréales sont commercialisées. Pour le président de la Chambre d’agriculture, Jean-Philippe Viollet, «il ne s’agit pas de tuer la recherche en France sinon nous risquons de voir apparaître des semences qui viendraient des États-Unis».
[...]
La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 février 2012.