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« Se battre pour préserver et développer nos capacités de production »

Alors que s’est ouverte hier (mercredi 6 septembre), la dixième édition du salon Tech ovin, à Bellac en Haute-Vienne, la présidente de la fédération nationale ovine, Michèle Boudoin, revient sur les dossiers chauds du moment.

Michèle Boudoin en tant que présidente du groupe ovin au Copa-Cogeca plaide pour la création d’une bourse Erasmus pour stimuler les échanges entre les jeunes générations d’éleveurs européens.
Michèle Boudoin en tant que présidente du groupe ovin au Copa-Cogeca plaide pour la création d’une bourse Erasmus pour stimuler les échanges entre les jeunes générations d’éleveurs européens.
© SC

Depuis vingt ans, le monde de l’élevage ovin converge tous les deux ans vers Bellac. Que représente Tech ovin pour la filière ovine française ?

C’est une vitrine du savoir-faire des éleveurs, mais aussi un lieu de rencontres, d’échanges. Un temps fort pour exposer aux pouvoirs publics les spécificités de la filière ovine et pour peser sur les décisions à venir qu’elles relèvent du niveau français ou européen. C’est important pour nous que ce rendez-vous se déroule dans cette grande région ovine, que constitue la Nouvelle Aquitaine. Cette année, le salon mettra l’accent sur les deux secteurs ovins : laitier et viande, ce qui en soit est une nouveauté.

 

Vous avez rencontré mardi dernier le ministre de l’agriculture. Quelle a été la teneur de vos échanges ? Quels sujets cristallisent actuellement toute votre attention ?

Nous sommes évidemment particulièrement attentifs aux conséquences du Brexit. Nous avons fait part au ministre de nos sérieuses réserves quant à une possible ouverture des discussions avec l’Océanie. Tant que nous n’avons pas réglé les problèmes afférant au Brexit, il est inconcevable d’engager des discussions aussi vives avec l’Océanie. Le nœud du problème passe par le Royaume-Uni. Les Anglais nous envoient 52 % de leurs agneaux, et avec le Brexit, ils sont très compétitifs (baisse de livre de 11 %), et ils continuent de toucher les aides Pac, car officiellement ils sont toujours dans l’Europe. Les Irlandais envoient au Royaume-Uni 42 % de leurs agneaux, tandis que 58 % des agneaux néo-zélandais arrivent sur le sol britannique. Les Anglais mangent de l’agneau néo-zélandais et irlandais, et ils nous renvoient leur agneau. Nous alertons depuis ce printemps sur cette arrivée en masse d’agneaux sur le sol français.

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1424, du 7 septembre 2017, en page 6.

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