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Sanitaire : Fièvre Aphteuse dans le Maghreb : une menace à prendre au sérieux

Face à la menace de fièvre aphteuse pour l'Europe, indemne depuis 2007, le GDS Haute-Loire délivre les précautions d’usage pour prévenir l’introduction et la propagation en France.

Ulcères superficiels sur le trayon d’une vache.
Ulcères superficiels sur le trayon d’une vache.
© GDS

La fièvre aphteuse (FA) est apparue en Tunisie fin avril 2014 alors que le pays n’avait pas connu de foyers depuis 1999 et pratiquait une vaccination chez les bovins et petits ruminants. Depuis cette date, plus d’une centaine de foyers répartis sur tout le territoire et notamment à proximité de régions très touristiques ont été détectés, concernant plus de 7000 animaux sensibles (bovins, moutons et chèvres). Le 28 juillet, l’Algérie annonçait son 1er foyer : la maladie a été introduite en Algérie suite à une importation de taurillons venant de Tunisie dans une exploitation de la Willaya (Province) de Sétif (nord-est du pays) ; à partir de ce foyer primaire, quatre autres foyers ont été déclarés. L’Algérie a pris des mesures de vaccination (mais risque d’être en rupture de stock assez vite), et a bloqué temporairement toute importation d’animaux des espèces sensibles, y compris en provenance de pays tiers indemnes (comme la France).
La présence de la FA en Egypte et en Libye et sa propagation récente en Tunisie et en Algérie démontrent un risque de diffusion dans tout le Maghreb. Cette situation constitue également une menace sérieuse pour l'Europe, indemne de FA depuis 2007

La FA, ce qu’il faut savoir
En cette période estivale, il est important de rappeler les informations et recommandations d’usage pour prévenir l’introduction et la propagation de la maladie en France.
La FA est l’une des maladies virales les plus contagieuses affectant les animaux de rente utilisés dans l’agriculture. Elle peut toucher tous les animaux à onglons comme les bovins, les moutons, les chèvres et les porcs, ainsi que les espèces sauvages apparentées. Elle n’est pas dangereuse pour l’homme.
Rappel aux détenteurs/propriétaires de ruminants et porcs, et aux vétérinaires : il convient de rester attentif aux signes cliniques évocateurs de FA et de prévenir son vétérinaire et la DD(CS)PP.
La maladie se transmet directement d’un animal à l’autre ou alors de manière indirecte par l’intermédiaire des produits animaux. Toutefois, l’homme peut également être le vecteur d’épizooties. Des visiteurs d’un élevage peuvent transporter sans le savoir le virus de la FA dans des produits carnés ou laitiers ou avec des souvenirs à base de fourrure, de corne ou d’os qu’ils rapportent de vacances.
La voie majeure d’introduction de la maladie est via le transfert d’animaux infectés. Il convient de s’assurer du statut sanitaire de l’exploitation d’origine de tout animal introduit. L’introduction d’animaux d’origine inconnue, sans traçabilité est à proscrire.
Par ailleurs, tout véhicule ayant transité dans les pays infectés devront faire l’objet d’une désinfection avant d’entrer en élevage. Aucun fourrage, litière, paille en provenance de ces pays ne doit être introduit dans l’élevage.

 

(...) Retrouvez l'article complet dans votre journal la Haute-Loire Paysanne du Vendredi 22 Août 2014.

 

Source GDS Haute-Loire

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