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Samuel Froger, l'ambition de devenir agriculteur

L'apprentissage a le vent en poupe, porté par les récentes annonces du gouvernement qui prolonge la plupart des aides lancées pendant la pandémie jusqu'à la fin 2021.

L'apprentissage a le vent en poupe, porté par les récentes annonces du gouvernement qui prolonge la plupart des aides lancées pendant la pandémie jusqu'à la fin 2021.
L'apprentissage a le vent en poupe, porté par les récentes annonces du gouvernement qui prolonge la plupart des aides lancées pendant la pandémie jusqu'à la fin 2021.
© Marion Ghibaudo

Étudiant en BPREA au CFA* de Florac, Samuel Froger a un parcours atypique. Après un bac STAV à Saint-Chély-d'Apcher, le jeune homme de 18 ans, qui se destinait à devenir garde forestier a finalement choisi de devenir agriculteur. L'autre particularité de son parcours tient à la durée de son BPREA : « c'est normalement une formation en apprentissage que l'on fait en deux ans, explique-t-il, mais j'ai eu un aménagement pour le faire en un an parce que j'ai déjà un bac Stav ».
Non issu d'une famille agricole, Samuel Froger souhaite construire son projet professionnel avec prudence. S'il sait qu'à terme, il sera à la tête de son exploitation en brebis et chèvres, il veut d'abord finir sa formation, avant de passer quelques années comme ouvrier agricole, « pour apprendre le métier ».
Au départ, son projet d'installation tournait autour des chèvres, « parce que mon père, qui était maçon, a réalisé son rêve de gosse en achetant dix chèvres qu'il élève sur notre terrain à Vialas depuis trois ans » rigole Samuel Froger. Son travail auprès de sa maître d'apprentissage lui a permis de découvrir une autre production : les brebis.
Via Areal, le groupement d'employeurs départemental qui met à disposition à la fois des salariés et des apprentis auprès d'adhérents de l'association, l'apprenti a pu facilement trouver sa place au sein de l'exploitation de Pascale Xerri. Areal a pris en charge toutes les démarches administratives pour que Samuel Froger puisse travailler auprès de l'agricultrice qu'il avait choisi de suivre.
« Nous ne sommes pas du tout agriculteurs dans la famille, alors c'est une vraie découverte, ce métier », pointe le jeune homme. Et travailler sur l'exploitation de Pascale Xerri lui donne de bonnes bases. « C'est une amie de la famille, et quand j'ai commencé à chercher des maîtres d'apprentissage, je lui ai demandé, et elle a tout de suite dit oui », explique-t-il. « Pascale Xerri a une vision de l'agriculture qui me plaît, qui tourne autour du bien-être animal, et c'est ce que je veux pour ma future exploitation », souligne Samuel Froger.

En savoir plus

Areal a décidé d'éditer un guide de l'apprentissage, regroupant les droits et devoirs des maîtres d'apprentissage, des apprentis et des salariés. Disponible auprès des représentants d'Areal à Mende. Plus de renseignements au 04 66 65 99 46.

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