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Salon de l'énergie, une première pleine de promesses

Organisé par Cerfrance Terre d’Allier, le premier Salon de l’Énergie s’est tenu les 3 et 4 avril derniers au Parc Expo Moulins.

Le rideau vient à peine de tomber sur cette première édition du Salon de l’Énergie que l’heure est déjà au bilan pour toute l’équipe de Cerfrance Terre d’Allier. Réservé aux professionnels et aux collectivités, le premier Salon de l’Énergie a accueilli près de 1 000 visiteurs, qui pour la plupart d’entre eux étaient venus dans l’optique d’obtenir des informations et des réponses à leurs questions dans le cadre d’un éventuel projet. Parmi le millier de visiteurs, 78 % étaient originaires de l’Allier, tandis que les 22 % restants provenaient des départements limitrophes, notamment le Puy-de-Dôme, le Rhône, le Cantal, la Nièvre ou encore la Saône-et-Loire.

« En se lançant dans ce projet, nous partions totalement dans l’inconnu. Les premiers retours, notamment des exposants, sont plutôt positifs. Si les exposants sont satisfaits, alors je le suis également », confiait François Gouny, directeur général de Cerfrance Terre d’Allier, qui tenait à mettre en avant le travail colossal effectué par toute l’équipe d’organisation.

Cet événement visant à mettre en lumière les solutions innovantes et durables afin de répondre aux défis de la transition énergétique a accueilli une cinquantaine d’exposants qui avaient pris possession des 6 000 m² du Parc Expo Moulins offrant ainsi un espace propice aux échanges entre experts du secteur et entreprises à la recherche d’opportunités et de solutions afin d’améliorer leur efficacité énergétique.

Durant ces deux jours, le Salon a également proposé un programme complet, alternant entre conférences, tables rondes et ateliers interactifs afin d’échanger sur des sujets tels que la transition énergétique, le photovoltaïque, la méthanisation, le carbone et ou encore l’agrivoltaïsme.

 

 

Débat : comment concilier production d’énergie et agriculture durable en optant pour l’agrivoltaïsme ?

L’agrivoltaïsme, qui associe production agricole et panneaux photovoltaïques, apparaît comme une solution innovante pouvant répondre aux enjeux énergétiques tout en préservant les terres cultivables. Mais comment assurer un équilibre entre rendement agricole et production d’électricité ? Quels sont les défis techniques, réglementaires et économiques à relever ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre les différents acteurs de cette table ronde.

Le développement de l’agrivoltaïsme interroge

« Soit on va dans la décroissance, soit on se dirige vers l’action et l’innovation ». Tels sont les mots d’Arnaud De Marmies, adhérent Cerfrance Terre d’Allier et gérant de la SCEA La Ronde Exploitation à Yzeure, qui a décidé de se lancer dans l’agrivoltaïsme suite à ce constat. « Ce procédé innovant peut également être une protection contre les aléas météo auxquels nous sommes malheureusement de plus en plus confrontés, grâce aux panneaux qui permettent aussi de réguler la température au fil des saisons. »

Un projet collectif

Pour Christophe Jardoux, il s’agit avant tout de fixer un code de la route afin de prendre la bonne direction. « Il faut être cohérent. Si un agriculteur décidait de s’engager dans un projet de ce genre alors que son exploitation n’est pas viable ni rentable, il s’exposerait alors à de fortes déconvenues. Le travail de la Chambre d’agriculture est avant tout de tirer les agriculteurs vers le haut, mais également de protéger le foncier. Il faut absolument être dans la concertation, car à l’heure actuelle, l’organisation concernant l'agrivoltaïsme est une belle pagaille. » Des propos relayés par Muriel Jouve, cheffe de projet Terapolis qui prônait le travail collectif afin de mener à bien les projets agrivoltaïques. De leur côté, Gaël Duszynski, conseiller énergie Cerfrance Terre d’Allier, et Carine Sarazin, responsable du Pôle juridique à Cerfrance Terre d’Allier, ont exposé leurs méthodes d’accompagnement afin d’apporter un éclairage au niveau technique et juridique à leurs adhérents. « Il est important d’être à leurs côtés, notamment concernant le volet juridique, qui s’avère être encore assez complexe », tenait à préciser Carine Sarazin.

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