Aller au contenu principal

Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine J-8

Le salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine est de retour à la Foire de Bordeaux du 12 au 21 mai. 40 000 m² d’exposition seront consacrés à cet événement qui draine de très nombreux visiteurs. Au programme cette année, des grands classiques et des nouveautés autour d’un fil rouge « Parlons agriculture ! ».

© P. Dumont

« Notre objectif pour cette nouvelle édition, c’est de re-séduire le consommateur », résume Dominique Graciet, président de la Chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine et du Salon. Promouvoir les produits de l’agriculture régionale mais surtout échanger avec le public sur les pratiques sera donc tout le fil rouge de la manifestation. « Le lien entre urbains et ruraux s’est effiloché avec le temps, poursuit Dominique Graciet, il nous faut le reconstruire, c’est tout l’enjeu aujourd’hui ». Pour ce faire, les organisateurs misent sur un programme fourni et spécialement la Ferme de Nouvelle-Aquitaine. « Les différents espaces et animations, pôle Forêt, pôle Lait, marché de producteurs, comptoir du vin, parcours de l’enfant, Bienvenue à la ferme, … permettront d’exposer, d’expliquer nos pratiques » détaille Bruno Millet, commissaire du Salon. Mais le Salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine est aussi un rendez-vous professionnel avec plusieurs temps forts. Dès le 8 mai, Aquitanima accueillera une centaine de visiteurs étrangers sur des circuits de visites thématiques. Particularité 2018, un circuit sera consacré au cheval de sport anglo-arabe. Du 12 au 14, les concours et ventes aux enchères prendront le relais. Quelques 400 bovins devraient faire le déplacement. Le 14 mai, une centaine de moutons seront aussi présents pour une journée spéciale ovins organisée en partenariat avec Tech Ovin. Il y sera question de Signes officiels de qualité (50 % des agneaux commercialisés sous SIQO viennent de Nouvelle-Aquitaine) mais aussi de tonte et d’innovation. Le cheval sera mis à l’honneur via Equitaine. Le Jump’in poney qui avait rencontré un grand succès en 2017 sera de retour de même que le horse ball. À noter aussi, l’organisation d’une vente de prestige d’anglo-arabe. Des rendez-vous professionnels sont également programmés. Le 62e concours de Bordeaux-Vins d’Aquitaine, les États généraux de l’innovation ou encore la journée Installation-transmission en sont quelques exemples. D’innovation et de transmission il sera question durant tout le salon, en premier lieu parce que le nombre annuel d’installation reste aujourd’hui bien en deçà des cessations d’activité. « On compte entre 600 et 1 000 installations contre 2 000 à 2 500 départs, souligne Dominique Graciet. D’autre part, l’agriculture va connaître des modifications de son financement avec le développement du financement participatif, le recours à des fonds privés ou des fonds de pension. Cela fait longtemps que l’on expérimente, maintenant il faut passer à la vitesse supérieure pour aider les jeunes. »

Pour en savoir plus sur les différents temps forts du salon : www.salon-agriculture.fr

Les plus lus

Alice Mulle et ses chèvres Saanen
Un élevage caprin équilibré pour les deux associés de Nogardel

Pour Alice Mulle et Antonin Michaud-Soret, qui ont repris la ferme familiale à la suite des parents d’Antonin, leur système…

deux hommes, la famille Lemmet, avec du fromage saint-nectaire
AOP saint-nectaire, une tradition chez les Lemmet

Julien Lemmet incarne la quatrième génération de producteurs fermiers au Gaec de l’Estival de Marcenat. Une tradition…

Le burger fermier de Benoît Lafon

Saveur d'Ayvals - À bord de son food-truck, Benoît Lafon, éleveur salers à Jussac, sillonne tout l’été les marchés de pays et…

Nicolas Cussac sur son exploitation.
Photovoltaïque : pour une maîtrise des coûts de l’électricité sur l'exploitation

Pour maîtriser sa facture d’électricité, le Gaec Cussac La Chaumette s’est converti au photovoltaïque et au chauffe-eau…

Face à la DNC, les éleveurs du Puy-de-Dôme sont appelés à fermer les portes de leur exploitation

La Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) continue de se propager en Savoie et Haute-Savoie. DDPP, GDS et les vétérinaires…

Les lésions même cicatrisées restent douloureuses pour l'animal.
DNC : l'abattage est-il réellement justifié ?

Face à la dynamique de contamination (vectorielle et par contact) et les difficultés d'identifier les bovins exprimant peu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière