Aller au contenu principal

SYNDICAT
Salers du Puy-de-Dôme : le bilan 2023

Jeudi 28 mars dernier, le syndicat Salers du Puy-de-Dôme organisait son assemblée générale à Mazoires, pour échanger et communiquer sur son actualité avec les éleveurs adhérents.

Un groupe d'éleveurs dans une stabulation avec des vaches salers en arrière-plan.
Avec l'arrivée de 10 nouveaux adhérents en 2023, le Syndicat Salers du Puy-de-Dôme connaît un regain de dynamisme très favorable à la visibilité de la race.
© Syndicat Salers 63

Jeudi 28 mars dernier, le syndicat Salers du Puy-de-Dôme conviait ses adhérents à Mazoires pour assister à son assemblée générale. Une quarantaine d'éleveurs étaient présents, ainsi que des représentants des syndicats Salers de Haute-Loire et Ardèche, de Bourgogne et de Corrèze. Après avoir passé en revue les aspects statutaires, le syndicat est revenu sur les données chiffrées de la race dans le département, qui témoignent d'une légère diminution du cheptel, et d'une augmentation des croisements. Concernant le volet promotion de la race, le syndicat se dit satisfait de l'année écoulée, et félicite ses adhérents pour leur engagement et leur dynamisme lors des divers évènements et actions organisés.

Après avoir visité l'élevage de Frédéric Chabrillat, qui est revenu sur son travail de sélection de taureaux reproducteurs, les participants ont clôturé la matinée sur un repas convivial, préparé par les soins de Chantal Bafoil du restaurant Le bon accueil, situé à Ardes.

Effectifs en légère baisse

Depuis quelques années, le cheptel Salers diminue dans le Puy-de-Dôme. Par rapport à 2022, le nombre de vaches Salers a chuté de 3%, passant de 18 204 à 17 653 en janvier 2024, d'après les chiffres de l'établissement départemental de l'élevage (EDE 63). Une baisse en corrélation avec celle du cheptel allaitant global, qui a quant à lui reculé de 2,7% depuis 2022. 

« Ce recul s'explique principalement par le départ en retraite des éleveurs » explique Lise Arnoux, animatrice du syndicat. 

Actuellement, le Puy-de-Dôme recense 289 élevages de plus de 15 vaches à dominante Salers, dont la majeure partie se situe dans le sud-ouest du département.

De plus en plus de croisements

Par ailleurs, « les naissances de veaux croisés sont de plus en plus fréquentes pour des raisons de productivité ». En effet, le nombre de veaux nés de mères Charolaises (47%), Limousines (14%), Aubracs (10%), ou encore croisées (7%) surpasse largement le nombre de veaux purs, qui ne représentent que 19% des naissances. À ce jour, « plus d'un élevage sur deux est en croisement dominant dans le département » rapporte Lise Arnoux, « un quart est en croisement partiel (30 à 70% du troupeau), et 21% en pur dominant ».

Lire aussi -> Combien se sont vendus les jeunes reproducteurs salers ?

Un regain de dynamisme

En 2023, le syndicat est passé de 69 à 78 élevages adhérents. Cette vague d'arrivées coïncide avec l'élection en 2022 d’un nouveau bureau et de son président, Romain Priolet, éleveur à Saint-Quentin-sur-Sauxillanges. Ce dernier a mis un point d'honneur à fédérer les adhérents autour de divers évènements : Salon international de l'agriculture, concours départemental de Vernet-Chaméane, ou encore réalisation d'une fresque à l'occasion du passage du Tour de France dans le Puy-de-Dôme. 

« La Salers et ses éleveurs ont gagné en visibilité dans le département cette année grâce à l’implication des adhérents » se réjouit le président du syndicat. 

Cet été, la race sera de nouveau mise à l'honneur lors de la fête de l’estive de Besse, durant laquelle le syndicat organisera une élection Miss et Mister, le 4 août, et lors du 47ème concours départemental qui se tiendra à La-Tour-d'Auvergne le 31 août

Lire aussi -> Jusqu'au dernier jour, l'agriculture a aimé le Tour !

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Nicolas Peny (au centre) a ouvert les portes de son exploitation aux agents de l'OFB en formation.
Les agents de l'OFB ont désormais l'obligation de se former à la découverte de l'agriculture

Une quinzaine d'agents de l'OFB AuRA a suivi une formation de trois jours pour en apprendre davantage sur le monde agricole,…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

Assurance prairies : tous les "indices" de la faillite d’un système

Les éleveurs assurés laissés au bord de la route par un indice satellitaire défaillant qui occulte complètement la sécheresse…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière