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Rugby : Aurillac touch dans le mille

Petit à petit, le touch rugby fait son nid à Aurillac. Sous l’impulsion de l’international espagnol Thomas Estevez, Cartouch ambitionne d’ouvrir la discipline au plus grand nombre.

Les entraînements ont lieu deux fois par semaine à la Ponétie, à Aurillac, et sont ouverts à toutes et tous.
Les entraînements ont lieu deux fois par semaine à la Ponétie, à Aurillac, et sont ouverts à toutes et tous.
© M. V.

La saison rugbystique est terminée. En tout cas, pour les pratiquants du XV ! Ceux du rugby touch aurillacois sont toujours sur le pré et ils vont même enregistrer les renforts de ces licenciés “en vacances” mais qui veulent garder la forme et le contact avec le terrain. Le touch représente donc une belle alternative pour ces sportifs... mais sans les contacts rugueux qui font craindre une potentielle blessure pendant la trêve estivale ! “On sait qu’avec la fin de saison, le nombre de pratiquants de touch va augmenter”, se réjouit Thomas Estevez, président du Cartouch (Club Aurillac rugby touch). Le jeune club aurillacois poursuit tout doucement sa mue, depuis sa création en 2011-2012. “Au départ, c’était simplement un groupe d’amis d’une dizaine, vingtaine de personnes, qui se retrouvait une fois par semaine à la Ponétie”, sans autre ambition que de passer de bons moments autour du ballon ovale. “Il n’y avait pas forcément de stratégie de jeu mise en place, chacun apportait ses règles !”, s’amuse le jeune homme.

Du rugby... sans les plaquages

Puis est venue l’heure de se structurer, de construire un vrai club, avec un conseil d’administration, une affiliation à l’OMS et à la Fédération française de touch. Pour autant, Cartouch n’a en rien perdu de sa convivialité ni de son esprit bon enfant. Tant est si bien que parmi la trentaine de licenciés aujourd’hui, on retrouve des adeptes d’autres sports, comme la boxe, le foot, la gym, mais aussi des rugbyman du Stade Aurillacois, de Saint-Simon,... et des féminines ! “Ce sport est accessible à tous, à partir de 15 ans : on peut avoir des sensations que l’on retrouve dans le rugby classique, mais sans subir les plaquages.” Pour autant, un minimum de condition physique est nécessaire pour devenir un bon joueur de touch : “Même si les contacts ne sont pas violents, il y a des contacts quand même. Il y a toujours un risque, dû par exemple à une différence de gabarit, une mauvaise réception...”

L’aspect cardio est également primordial : “On est constamment dans l’effort pour se replacer, donner des accélérations. Être rapide est un bon point. On joue deux fois 20 minutes. Ça peut paraître peu mais en intensité, c’est beaucoup. C’est notamment pour cette raison que les changements sont illimités. Même des joueurs du XV finissent cramés physiquement !”

S’inspirer des meilleurs

Il faut aussi avoir une bonne vision du jeu, anticiper,... Et tout cela se prépare intensément à l’entraînement, qui a lieu deux fois par semaine à la Ponétie, à Aurillac, de 19 heures à 21 heures. Parce que si à la base, la pratique était “un loisir”, certains se sont laissés gagner par l’envie de disputer des compétitions... Cartouch s’est donc retrouvé à disputer les phases finales du championnat de France, “où c’était beaucoup plus intense que d’habitude !” Si le club cantalien ne s’est pas illustré, “ce n’était pas le but, confirme Thomas. Cet événement nous a permis de nous ouvrir l’esprit, de nous frotter aux plus grosses équipes de touch. En très peu de touchers, Toulouse était déjà sur notre ligne d’en but par exemple ! Quand c’est bien fait, quand c’est efficace, il suffit de peu de choses pour que ça fonctionne. Mais pour le comprendre, il faut le voir.” Maintenant qu’Aurillac a vu, il ne reste plus qu’à se perfectionner pour vaincre.

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