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Risques de concurrence déloyale et hausse de la déforestation selon une nouvelle étude

Une nouvelle étude pointe de nouveau les risques que l'accord de libre-échange UE-Mercosur fait peser sur le secteur agricole tant au niveau économique, sanitaire qu'environnemental. Plusieurs pistes sont avancées par les auteurs pour protéger les agriculteurs européens et limiter la déforestation.

Une nouvelle étude pointe de nouveau les risques que l'accord de libre-échange UE-Mercosur fait peser sur le secteur agricole tant au niveau économique, sanitaire qu'environnemental. Plusieurs pistes sont avancées par les auteurs pour protéger les agriculteurs européens et limiter la déforestation.
Une nouvelle étude pointe de nouveau les risques que l'accord de libre-échange UE-Mercosur fait peser sur le secteur agricole tant au niveau économique, sanitaire qu'environnemental. Plusieurs pistes sont avancées par les auteurs pour protéger les agriculteurs européens et limiter la déforestation.
© François d'Alteroche/Illustration

Alors que l'UE accélère les négociations avec le Mercosur en vue de ratifier l'accord de libre-échange conclu en 2019, l'Institut français de l'élevage (Idele) alerte dans une nouvelle étude commandée par le groupe des Verts au Parlement européen, des risques pour les agriculteurs européens de pertes économiques importantes. Un impact qui est directement lié aux distorsions de concurrence résultant des différences de règles sanitaires et phytosanitaires existantes entre les deux blocs. Produite à moindre coût, la viande bovine notamment la part de « la longe et du rumsteck » entiers issus du Mercosur sur le marché de l'UE pourrait notamment passer de 13 % en 2019 à 21 % voire 26 % en 2030, prévoit l'étude.
Au regard de ces risques, les auteurs recommandent d'instaurer des clauses miroirs afin de garantir que les produits agricoles importés respectent les mêmes normes de durabilité que celles applicables au sein de l'UE, notamment en ce qui concerne l'environnement, le bien-être animal, les antibiotiques et les pesticides. Par exemple, l'utilisation d'antibiotiques comme facteurs de croissance est autorisée par les pays sud-américains mais bannie au sein de l'UE. Sur les limites maximales de résidus (LMR), l'étude souligne aussi les écarts qui existent entre les niveaux autorisés dans les aliments et l'eau tout en dénonçant la souplesse des réglementations relatives au bien-être animal, des réglementations sanitaires et des travailleurs dans les abattoirs des pays du Mercosur.

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